Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Lanzmann.
- Consonne, voyelle. Et oui, Patrice Laffont qui nous a quittés, qui a vraiment, ça a bouleversé quand même les Français.
- Et c'est une partie de notre vie. Il a été là pendant plus de 40 ans.
- Jean-Jacques Bourdin était très proche de lui et il était venu nous parler de leur amitié.
- Oui, juste avant que ce soit diffusé sur France 3, rappelez-vous, on a eu une soirée d'hommage à Patrice Laffont.
- Puisque désormais, à l'heure où on vous parle, les chiffres et les lettres n'existent plus.
- Absolument.
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Lanzmann.
- Jean-Jacques Bourdin, on voulait rendre hommage ce matin à Patrice Laffont qui nous a quittés brutalement cet été.
- C'était un très proche ami à vous.
- C'est un des meilleurs amis, oui.
- Vous l'aviez vu quelques jours avant ? Oui, on avait passé deux jours ensemble au mois de juillet pour jouer à la pétanque.
- Je vais vous raconter une petite anecdote parce que ce n'est pas une anecdote, c'est un fait de vie, c'est comme ça.
- Il ne devait pas venir à cette petite manifestation de pétanque.
- Et puis, c'était dans les Alpies.
- Et puis, finalement, on est allé le chercher, il est venu.
- Il a passé une journée formidable, vraiment formidable.
- Il jouait bien, il était en forme.
- Il était plutôt en forme, il avait un pas plus lent.
- Mais à midi, vous savez, dans ces manifestations de pétanque, il y a toujours un repas pris en commun avec tous les invités, avec tous les joueurs.
- Et là, comme je sais qu'il adorait l'aïoli, je lui ai dit, écoute, à côté, pas très loin, il y a un endroit.
- Il y a un endroit.
- À Moulégès, la petite commune s'appelle Moulégès, ceux qui connaissent le coin où on mange très bien.
- C'est tout simple, c'est vraiment, on ne peut pas imaginer, mais c'est formidable.
- Et je savais qu'il faisait un aïoli ce jour-là.
- Donc, je lui ai dit, écoute, Patrice, on va aller manger l'aïoli tous les deux.
- Et on est parti manger l'aïoli.
- Il s'est régalé.
- Il s'est taché, comme toujours, parce qu'il se tachait toujours quand il mangeait et il criait.
- Alors, merde, merde, merde, tout le monde l'entendait dans le restaurant.
- Et puis après, on a passé, on a bu deux verres de rosée, il était très bien.
- Il était très bien.
- Et puis j'ai appris, trois semaines après qu'il était décédé, j'ai appris tout de suite, au petit matin, une crise cardiaque.
- Parce que vous faisiez partie des très proches encore une fois.
- Bien sûr.
- Il y avait Gérard Rolls, il était le parrain d'un des fils.
- Il y avait un certain nombre de gens.
- C'est ce qui est aussi, quand on lisait, quand on a lu un certain nombre de choses, c'est de voir la fidélité en amitié et des gens qui étaient amis avec lui depuis 30, 40, 50 ans.
- Oui, moi, ça...
Transcription générée par IA