Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Et bonjour à nos invités.
- Alors c'est l'émission de la vie de Gilles, parce que Gilles est un fan de comédie musicale.
- Et aujourd'hui nous recevons Alain Boublil et Claude-Michel Schoenberg, évidemment pour parler des Misérables, le retour à Paris du spectacle des Misérables.
- Bonjour à tous les deux.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous êtes des légendes quand même.
- Ça dépend chez qui.
- Ah si, si, si.
- Les Misérables, je voyais les chiffres ce matin, 70 millions de spectateurs, 52 pays.
- 130 millions.
- J'ai vu 70 millions.
- Oui, 130.
- C'est ça.
- Oui, c'est d'il y a deux ans ou trois ans.
- Alors il y avait une erreur ce matin dans l'article que j'ai lu et que j'ai repris dans le Figaro, donc bêtement, voilà, je dénonce mes sources.
- 130 millions de spectateurs.
- Un carton dans le monde entier.
- Et on va pouvoir retrouver votre spectacle très bientôt à Paris, Les Misérables au Théâtre du Châtelet du 20 novembre.
- 20 novembre, c'est tout de suite, c'est la semaine prochaine, au 2 janvier, avec une nouvelle production mise en cesse par Ladislas Cholat.
- On va y revenir dans un instant.
- Et il y a le livre, évidemment.
- Et il y a le livre, J'avais rêvé, une amitié en musique, souvenirs en images, des créateurs de la comédie musicale Les Misérables, séparés aux éditions du Rocher.
- C'est toute cette aventure des Misérables, cette histoire d'amitié aussi entre vous.
- Plus de 50 ans.
- Il n'y a jamais eu de dispute ? Non.
- Non ? Pas dont je me souviens, Claude Michel.
- Non, non, non.
- On n'a jamais rien cassé, comme je le sais.
- Claude Michel, pour moi, c'est le dernier, le premier pas.
- Ça reste quand même une chanson...
- Vous savez combien d'années ? Non, c'était quand ? Il y a 50 ans.
- Ça ne nous rajeunit pas, je n'ai pas 50 ans.
- Vous m'avez lancé sur...
- Voilà.
- Vous savez, les jeunes, aujourd'hui, ne connaissent pas ce qui s'est passé.
- Comment vous expliquez que vous êtes culte dans un tas de pays ? Vous avez eu 11 Tony Awards, 2 Grammy Awards, le Laurence Oliver.
- Il suffit d'aller aux Etats-Unis pour voir la folie des Misérables, ou en Angleterre ou dans d'autres pays.
- Et en France, non.
- En France, vos noms ne sont pas très connus.
- Aux Etats-Unis, il y a des émissions concoursées.
- Les concours de forgeron.
- On donne au mec la tâche de faire des couteaux, des haches et des trucs.
- Et c'est important comme business.
- Ici, on n'a pas cette culture-là.
- Donc, les concours de forgeron, on s'en fout.
- Donc, le musical, on s'en fout.
- Donc, le musical, en français, on n'avait pas à l'époque cette culture-là.
- Donc, très bien pour nous.
- Et puis, qu'ils réussissent ailleurs, c'est parfait.
- Mais c'est un peu le syndrome du milieu...
- C'est Marceau, quelqu'un qui réussit énormément à l'étranger et qui n'est...
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