Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Bonjour Éric Météier, on est ravis de vous recevoir ce matin.
- Vous êtes comédien, réalisateur, vous étiez venu déjà sur Sud Radio, je crois que c'est pour nous parler des chatouilles à l'époque, et vous venez pour nous parler d'une fiction ce soir à ne pas manquer sur France 2.
- C'est une soirée continue à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Enfant.
- C'est une fiction, signalement, que vous avez réalisée.
- Je vous disais tout le bien que j'en pensais juste avant que nous commencions.
- C'est très fort, pour moi ça vaut un film cinéma, parce que c'est une réalisation extrêmement dense, extrêmement précise, qui met vraiment en valeur, qui met en relief la dramaturgie de la situation.
- C'est à partir d'une histoire vraie, d'une petite fille, Karine, qui est maltraitée par ses parents, sa tante a tout fait pour la sauver, et là on voit tous les dysfonctionnements auxquels aujourd'hui sont confrontés encore, et on en a parlé avec Ophélie Meunier vendredi, les dysfonctionnements de la justice, de l'aide sociale à l'enfance, et des situations ahurissantes.
- Comment il est arrivé ce film à vous ? Il est arrivé par le producteur qui m'a présenté le livre, qui m'a dit voilà, je voudrais qu'on en fasse...
- Enfin, fille, il y avait déjà un scénario.
- Et quand j'ai lu l'histoire, et je lisais ça malheureusement comme un roman, ce qu'il faut dire c'est que c'est une histoire vraie.
- C'est une histoire vraie.
- Oui, c'est une histoire vraie.
- J'ai lu l'histoire.
- Et sincèrement, plus j'avançais, je me disais mais c'est pas possible.
- C'est infernal.
- Et comme on était partis des chatouilles sur le film, sur le rapport à la victime, avec Andréa, là tout d'un coup je voyais la suite de quelque chose qui était de pouvoir parler d'un deuxième volet qui serait tout le côté juridique.
- Et on ne peut pas faire pire, donc j'avais envie d'en parler.
- Alors il y a Cécile Bois qui est formidable, qui a eu un prix d'ailleurs à La Rochelle.
- Oui.
- Cécile a eu un prix de meilleure interprétation féminine.
- Oui, il y a Odile Villemin qui est absolument incroyable, méconnaissable en mauvaise mère.
- Et puis Bruno Solo en patron de l'AZEU.
- Et l'aveuglement, c'est révoltant.
- C'est l'impression qu'ils font bien.
- Oui, mais alors j'ai pas voulu tomber dans la caricature.
- Oui, c'est pas caricatural.
- Non, je voulais pas tomber dans les...
- On a deux, trois méchants et puis on a les gentils.
- Parce que malheureusement, la méchanceté, elle vient pas obligatoirement de quelqu'un de méchant.
- Elle vient d'une structure, d'un rapport.
- Il y a des choses, par exemple dans le film, où tout d'un coup, elle va dire, la tante vient en disant, je suis sûre que ma filleule est maltraitée.
- Elle sort et là, il dit à son assistante, bon bah écoutez, ce qu'on va faire, on va les appeler...
Transcription générée par IA