Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le supplément média.
- Le supplément média avec des rêves plein les yeux.
- Mon cher Gilles, on va parler de Miyazaki, le maître japonais.
- On a besoin de s'évader et c'est exactement ce que nous propose le documentaire de notre invité du supplément média, Léo Favier.
- Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Vous êtes réalisateur de ce documentaire qui est diffusé vendredi soir à 22h30 sur Arte.
- Miyazaki, l'esprit de la nature.
- On peut le voir aussi sur la chaîne YouTube d'Arte, sur Arte TV également.
- Oui, mais pile en face de Mazinger.
- Formidable.
- C'est exactement le même genre.
- Vous avez raison, mon cher Gilles.
- Miyazaki, l'esprit de la nature.
- On est frappé dans ce documentaire.
- D'abord, d'une part, la beauté des images de Miyazaki, parce qu'on ne s'en lâche jamais.
- La beauté aussi de vos images, parce que vous alternez des images réelles avec celles de Miyazaki.
- Et on a l'impression qu'au fur et à mesure qu'avancent d'autres documentaires, la fondière s'estompe entre le rêve et la réalité.
- Oui, on a eu accès à un espèce d'accord exceptionnel avec le studio de G.
- Donc, beaucoup d'extraits.
- Et ça, c'est vraiment formidable.
- Et on a essayé de combiner les motifs des extraits de ces films de Miyazaki.
- On les retrouve dans des images tournées au Japon et aussi dans beaucoup d'archives auxquelles on a eu accès, qui documentent un peu le travail de Miyazaki depuis 40 ans.
- Alors, en fait, on découvre plein de choses dans votre documentaire.
- C'est surtout, vous décodez l'œuvre par rapport à la nature, on va en parler.
- Mais surtout, on découvre que Miyazaki s'est fixé une mission, qui est, au départ, de rendre les enfants heureux.
- Oui, je pense que c'est quelqu'un, depuis le début, qui a décidé de faire des films de grande qualité pour les enfants, pour les faire rêver, mais aussi pour les instruire, pour leur donner des valeurs, comme plein de littérature enfantine.
- Et ça, ça a été son public principal.
- Il a fait aussi beaucoup de séries pour les enfants à la Toé, qu'on regardait des dessins animés.
- Et après, progressivement, il s'est mis à faire des longs-métrages pour enfants au cinéma, ce qui était tout à fait rare.
- Des films d'auteurs pour enfants.
- Et ce qu'on voit dans le film, c'est que c'est son sacerdoce.
- Mais petit à petit, il voit que le monde devient de plus en plus horrible.
- Et il se dit, et c'est ce qu'on découvre dans votre documentaire, je ne peux plus mentir aux enfants.
- Comment je vais continuer à faire mon œuvre de dessin animé ? Oui, c'est vrai que Miyazaki, c'est plus d'une dizaine de films.
- Et on voit qu'au milieu de sa carrière, après avoir fait des films comme Totoro, avec des personnages très mignons, très doux, une sorte de grand bonheur comme ça, il se dit, en même temps, vu les tourments du monde, on ne peut plus continuer à dire aux enfants, tout va aller bien.
- Non, il...
Transcription générée par IA