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Par avec Christophe Lafforgue, Matthieu Estadieu

Croyez-vous en l'avenir de l'agriculture française ?


La crise agricole a montré les inquiétudes, mais aussi les espoirs de la profession au début de l’année. Une agriculture française de qualité, mais qui demande à se battre à armes égales avec le reste du monde. On en parle avec Christophe Lafforgue, directeur du salon "Les Pyrénéennes" et agriculteur, et Matthieu Estadieu, co-président du syndicat "Gasconne des Pyrénées" pour la Haute-Garonne.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Les agriculteurs manifestent depuis des mois pour exprimer leur colère.
- La Macronie a fait le contraire à Strasbourg de ce qu'elle raconte aujourd'hui à Paris.
- Et l'Europe, elle doit faire sa prise de conscience aussi dans cette crise sur on veut une Europe puissance en termes agricoles ou on ne la veut pas ? Aujourd'hui, on est en train d'aider évidemment un pays qui est en guerre, mais au détriment de tous les agriculteurs français.
- Vous dites vouloir améliorer la situation socio-économique des agriculteurs et des zones rurales et leur garantir des revenus équitables, mais c'est pourtant bien ici que les politiques qui mettent en péril les exploitations agricoles et les élevages européens sont décidées.
- La crise agricole a montré les inquiétudes, mais aussi les espoirs de la profession au début de l'année.
- Une agriculture française de qualité, mais qui demande à se battre à armes égales avec le reste du monde.
- Alors parlons vrai, notre agriculture va-t-elle rester compétitive dans la mondialisation ? Est-ce que son avenir passe par la qualité ? Et à cette question, croyez-vous à l'avenir de l'agriculture française ? Vous dites oui.
- Oui à 60%.
- Et on en débat d'ailleurs avec nos invités.
- Est-ce que quelque part, qu'est-ce qui différencie l'agriculture française des autres agricultures ? Tiens, par exemple en Europe.
- Jérôme, à vous.
- Alors on peut en parler en Europe, mais même dans le monde.
- Même dans le monde, encore mieux.
- Aujourd'hui, depuis plusieurs années, notre gastronomie...
- D'abord, nos produits sont reconnus mondialement dans les plus sûrs au monde pour les consommer.
- Et aujourd'hui, c'est vrai que notre agroalimentaire et notre gastronomie sont reconnus.
- Et on a les meilleurs produits.
- Mais par contre, nous avons des contraintes.
- Des contraintes qui nous sont posées par l'Europe.
- Alors bien sûr, la France, on en rajoute une couche.
- Donc on a une distorsion de concurrence déjà européenne.
- Et après, malheureusement, nous n'avons plus les clauses de miroir.
- C'est-à-dire qu'on importe des produits qui viennent du monde entier.
- Et qui n'ont même pas les mêmes contraintes que nous.
- Alors on veut vraiment, en France, laver plus bien que blanc pour nos produits à nous, franco-français.
- Et on ne regarde même pas ce qu'on importe pour faire consommer.
- Et ce qui est déplorable.
- C'est que tous ces produits qui rentrent, ils sont dans l'ARHD principalement.
- Dans la restauration de nos enfants.
- Et qu'est-ce qu'on mange ? Des produits qui sont dans une grande partie qui viennent du monde entier.
- Et là, on ne regarde pas ce que l'on mange.
- C'est une question de santé publique aussi.
- Tout à fait.
- Et franchement, il faudrait qu'on ait tous la même norme.
- Pour vraiment produire et consommer le même produit.
- Christophe Laforne.
- Il y a des choses en termes au-delà de la production et de la qualité de la nourriture.
- Qui a eu récent, c'est en termes écologiques.
- C'est ce qui est aberrant.
- C'est qu'on continue à être dans...

Transcription générée par IA

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