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Par avec Maxime Reppert

Faut-il poster des agents de sécurité devant tous les établissements scolaires de France ?


La nouvelle ministre de l'éducation, Anne Genetet, a bouleversé son programme aujourd'hui pour présider une réunion sur la sécurité des établissements scolaires. Une situation qui fait suite aux tirs qui ont été perpétrés sur la façade du collège Mallarmé à Marseille. 80 impacts de plomb ont notamment été retrouvés sur la façade de l'établissement. On en parle avec Maxime Reppert, vice-président national du SNALC (Syndicat national des écoles, collèges et lycées).
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voies.
- Vraies fermées, cours annulés et le désarroi des parents d'élèves.
- Mardi matin, plus de 80 impacts de petits plombs ont été découverts sur les vitres du collège.
- L'inspection académique, qui ne juge pas le danger comme imminent, ne reconnaît pas leur droit de retrait.
- Ce qui a été décidé, c'est qu'il y a une présence policière qui sera pérennisée.
- On a vu des policiers ce matin, une patrouille de trois personnes.
- Je pense que ce n'est pas le métier de l'école d'assurer la sécurité des élèves.
- Ce n'est pas un problème scolaire en réalité.
- C'est le problème d'avoir finalement des installations, des infrastructures de l'État qui gênent des commerces illicites et notamment le trafic de drogue.
- Et la nouvelle ministre de l'Éducation, Anne Genetet, a bouleversé son programme aujourd'hui pour présider une réunion sur la sécurité des établissements scolaires.
- Réaction à ces tirs sur la façade d'un collège.
- Le collège Malarmé à Marseille, plus de 80 impacts de plomb retrouvés sur la façade.
- Alors parlons vrai, est-ce que des agents de sécurité peuvent suffire ou faut-il carrément envoyer des forces de l'ordre, évidemment dans les quartiers les plus difficiles du pays ? Et à cette question, faut-il poster des agents de sécurité devant tous les établissements scolaires de France ? Vous dites oui à 54%. Vous voulez réagir ? Manu, attend vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Maxime Répert, est avec nous.
- Vice-président national de la SNAL, qu'est le syndicat national des écoles.
- Collège et lycée, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour.
- Philippe Bilger, voilà, tous ces établissements scolaires en danger.
- Oui, alors si en effet les établissements sont en danger de manière globale et intensive, là on a un exemple qui est très préoccupant.
- En ce qui me concerne, évidemment, je n'aurai rigoureusement rien contre tout ce qui pourrait venir les protéger, d'une certaine manière, et votre question est pertinente.
- Mais je ne voudrais pas tout de même que l'exigence de sûreté et de tranquillité dans les établissements ou autour d'eux fasse perdre de vue tout de même que l'essentiel est ailleurs, que l'enseignement, apprendre, respecter les professeurs, c'est tout de même le cœur de l'activité scolaire.
- La sécurité ne doit pas prendre, pardon pour l'expression, toute la tête de la France et il est fondamental de garder la garantie des mesures.
- Éric Revelle.
- Collège mal armé.
- Alors non, je ne vais pas faire un jeu de mots sur bien armé.
- Mais collège mal armé, pour moi, c'est le symbole d'une école qui est en train de basculer, dans l'ultra-violence.
- Alors là, en revanche, je peux faire le parallèle, parce que Stéphane Malarmé était l'un des fondateurs du mouvement du symbolisme en poésie.
- Et le collège mal armé, ce qui s'est passé là, il y a eu déjà, sans doute, des trafics de drogue, il y a eu déjà des tirs.
- Mais là, je crois que c'est la première fois...

Transcription générée par IA

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