Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- A vendre, liquidation totale avant fermeture, 100% déstockage, tout doit disparaître.
- Voici ce que l'on peut lire en lettres capitales sur les vitrines de nos commerces pourtant si incontournables pour la vitalité de nos centres-villes.
- Le beurre, l'électricité, le fiou, tout. Depuis le mois de septembre, avec ma boulangerie, je ne peux même plus prendre de salaire.
- Je ne suis pas favorable à ce qu'on décale à l'Evitam et Ternam le remboursement des PGE.
- Je pense que ça n'est pas rendre service aux entreprises que d'étendre systématiquement la durée ou la maturité des prêts.
- Les commerçants ont le sentiment d'être délaissés. Une lame de fond qui atteint son paroxysme dans les villes où le chômage persiste et où les locaux sont vacants.
- Et des boutiques, des bars, des restaurants, rideaux baissés, le dépôt de bilan des petits commerces explose.
- Une hausse d'un tiers sur un an selon le tribunal du commerce de Bordeaux, Philippe.
- Oui, alors parlons vrai. Est-ce que tout est fait pour défendre le petit commerce ? Et finalement, est-ce que les principaux responsables, ce ne sont pas les consommateurs qui boudent les petits commerces pour préférer acheter, par exemple sur Internet ? Et à cette question, les petits commerces sont-ils en danger ? Vous dites oui à 95%. Vous voulez réagir ? Manu attend vos appels au 0826 300 300.
- Et Philippe Coy est avec nous, élu commerce de la CCI Pau-Béarn et délégué de la CCI Nouvelle-Aquitaine.
- Et président, vous les connaissez, des buralistes de France.
- Philippe Coy, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe, avec cette succession de petits commerces aujourd'hui qui baissent.
- Alors, une fois qu'on a évidemment déploré la disparition de ces petits commerces et les tragédies parfois que ces disparitions entraînent, je me demande, au fond, s'il n'y a pas de la part de la France prétendue élitaire, une sorte de mépris pour ces commerces fondamentaux qui assurent notre quotidienneté, mais qui ne relèvent pas, évidemment, des grandes masses capitalistiques.
- Et je vois quelque chose qui relève d'une forme, non pas d'indifférence, mais je reprends le terme, un peu de mépris.
- On ne s'en occupe pas.
- Dans le terme petit, au lieu d'y voir une chance, un service à protéger, on y voit, au fond, presque une utilité à mépriser.
- Virginie Calmes, qui a été élue locale.
- Oui, pas tout à fait d'accord avec Philippe Bilger, parce que je pense que beaucoup, au contraire de Français, sont heureux d'avoir du commerce de proximité, du petit commerce.
- Au contraire, les territoires ruraux se plaignent de la fermeture, justement, de ce qui fait le poumon d'une ville.
- Moi, je vois plutôt les conséquences de certaines politiques menées par certains maires, et notamment les écologistes, si je prends un exemple que je connais bien, qui est Bordeaux.
- C'est qu'à force de vouloir absolument qu'il n'y ait plus du tout de véhicules, eh bien, le drame, si vous regardez Bordeaux, c'est qu'il est...
Transcription générée par IA