Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Avec l'école, la santé est au cœur des préoccupations des Français.
- La lutte contre les aires médicaux et contre la pénurie de soignants sera l'une des priorités du gouvernement.
- Le temps est révolu où l'on avait la crainte de former trop de médecins.
- Ce qui m'intéresse, moi, c'est le quotidien des agents de la santé publique.
- Je serai aussi attentif avec mon équipe et l'équipe du gouvernement à cette situation.
- On ne va pas faire des miracles.
- Pourquoi, là aussi, là encore, ne pas s'appuyer davantage sur des médecins retraités en leur permettant de reprendre du service avec un cumul favorable entre rémunération et retraite ? Vous venez de l'entendre.
- C'est l'une des idées annoncées par Michel Barnier hier pour répondre aux urgences de l'hôpital, faire revenir les médecins retraités en appoint.
- Le Premier ministre entend donc leur proposer un cumul emploi retraite favorable.
- Il veut également, sur le même principe, proposer à des enseignants retraités de faire revenir les médecins retraités en appoint.
- De reprendre du service, notamment pour épauler les plus jeunes collègues.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que c'est une alternative durable dans le temps ? Et peut-on recruter massivement dans ces secteurs d'activité ? Et à cette question, éducation, santé, faire revenir les retraités, est-ce une bonne idée ? Vous dites non à 62%.
- Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et un spécialiste, vous le connaissez, Gérald Kerziak, est avec nous.
- Médecin urgentiste, directeur médical de Doctissimo, exactement.
- Et auteur de leçons de... J'ai dit quoi ? Docto.
- Docteur Doctissimo.
- Prouvez-le.
- Prouvez-le. Vous avez le son ? Non ? Vous n'avez pas ? Docto Simon, vous avez dit. C'est Doctissimo.
- Doctissimo, vous avez raison.
- Auteur de leçons d'anatomie chez Albin Michel.
- Philippe Bilger.
- Alors, j'ai entendu ce qu'a dit Gérald.
- Mais je continue à préférer, très modestement, mon point de vue.
- À partir du moment où il s'agit de solutions modestes, pragmatiques, qui seront laissées à la discrétion du volontariat.
- Après, je l'espère, des évaluations et des contrôles.
- Je trouve que cette idée n'est pas absurde.
- Elle ne prétend pas révolutionner les univers qui manquent de professionnels compétents.
- Mais je trouve qu'elle n'est pas absurde dans une situation de crise.
- Françoise de Gouin.
- Alors, sur le papier, elle paraît très bien.
- Elle paraît pleine de bon sens.
- Mon problème, c'est que c'est le genre de situation d'urgence qui s'installe dans le temps.
- Ça veut dire que vous ne formez plus...
- Il y a assez de médecins.
- Et ça veut dire que vous considérez que vous n'embauchez plus de professeurs et que vous continuez dans cette médiocrité des revenus, etc.
- C'est ça qui me gêne le plus.
- C'est l'urgence qui dure, en réalité.
- Et j'attends surtout, Gérald, ce qu'il va nous dire sur cette question.
- Parce que ça m'intéresse beaucoup.
- Je ne comprends pas le point sur la médiocrité des revenus.
- J'ai un peu de mal, Françoise.
- Écoutez, je pense qu'il faut embaucher...
Transcription générée par IA