Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Nous allons rendre l'Amérique belle de nouveau.
- Le countdown jusqu'au 5 novembre est en cours.
- Nous ne rentrons pas de retour.
- De la capitale de l'Union des États-Unis.
- Nous ne pouvons pas vous laisser, vous êtes un vice-président de la chute.
- Nous devenons l'avenir du prochain président de l'Amérique.
- Et nous sommes à deux semaines, jour pour jour de la présidentielle aux États-Unis.
- Jamais la course n'avait été si serrée et incertaine depuis l'entrée en lice de Kamala Harris.
- Ces derniers temps, Donald Trump l'a copieusement insulté.
- Pendant ce temps, pour soutenir l'ancien président Elon Musk, met la main sur le portefeuille avec une drôle de loterie électorale.
- Il distribue un million de dollars par jour aux signataires d'une pétition en sa faveur.
- Alors parlons vrai.
- Pour vous, à qui va profiter la tournure glauque de la campagne ? Trump ou Harris ? Pensez-vous qu'un jour le débat pourrait prendre cette tournure en France ? Et à cette question, la politique américaine est-elle de plus en plus importante et de plus trash ? Vous dites oui à 66%.
- Vous voulez réagir ? Au date en vos appels, 0826 300 300.
- Vous voyez, je vous dis non.
- La même prononciation qu'Emmanuel Macron.
- Et notre invité, Guillermo, est avec nous.
- Chargé de cours à l'IRIS, l'Institut des relations internationales et stratégiques, et auteur de ce blog « Un jour en Amérique » et du livre « Et si Napoléon s'était exilé en Amérique » publié chez l'Armatan.
- Merci.
- En tout cas, d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe, cette politique américaine est de plus en plus trash.
- Oui, alors...
- Ça vous a choqué, l'insulte à Kamala Harris ? Oui, il y a d'autres choses qui m'ont choqué, mais en effet, j'ai été choqué par cette outrance, ces insultes que Donald Trump répand à l'encontre de son adversaire, parce qu'à l'évidence, il est très mal à l'aise face à des femmes.
- Mais pour aller dans le sens...
- Je pense qu'à formuler tout à l'heure M. Hervieux, je me demande une chose...
- Hervier, pardon.
- Il a l'air jeune, d'ailleurs.
- Oui, non, non, mais vous pouvez être sérieux une seconde ? Par rapport à la France, je me demande si, aux États-Unis, ce qui me frappe, c'est que les deux personnalités qui s'opposent, dans des genres évidemment très différents, ne semblent jamais se référer à un modèle...
- à un modèle de débat présidentiel.
- Au fond, chacun se projette lui-même avec une sorte d'outrance dans la compétition et ne se demande jamais comment on devrait se comporter dans un débat républicain-démocrate de bonne tenue.
- C'est cela qui me frappe.
- Michael Sayden, vous qui avez un nom de star d'Hollywood maintenant.
- Alors, Michael Sayden, que dit-il ? Écoutez, je pense que la violence, les invectives ont toujours, plus ou moins, existé.
- La violence n'a pas existé en politique.
- Je regardais, avant de venir, un clip de campagne, de la campagne de 1964 entre Lyndon Johnson...
Transcription générée par IA