Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Des élytroïages en pleine ville.
- L'eau se déverse dans un onné, déborde inarrêtable.
- En bas c'est une rivière, c'est un fleuve, il faut une barque.
- On m'a dit ne passez pas madame, vous avez été entraînée.
- Ça ne s'est pas vu depuis les années 60, 70 et j'espère qu'on est au pic de la queue et que la situation ne va pas s'aggraver encore.
- C'est vrai que quand on voit ça c'est désespérant, c'est vrai qu'on passe les nuits à surveiller le téléphone, voir comment ça monte.
- Le problème c'est qu'on a l'impression de ne pas être écouté, c'est que les élus tout ça, ils essayent de faire ce qu'ils peuvent, mais je crois qu'il faudra quelque chose de fait au niveau national.
- Et donc le Sud de la France redoute un nouvel épisode, c'est Venol, tous les jours qui viennent, alors que les communes déjà sinistrées réclament la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
- Les dégâts de la semaine dernière coûteront entre 350 000 et 420 000.
- Ce sont des millions d'euros selon la Caisse Centrale de Réassurance.
- Alors parlons vrai, est-ce que le plan de prévention des risques naturels prévisibles est à revoir vu le changement climatique ? Ou faut-il repartir à zéro sur tous nos plans de prévention ? Et à cette question, les maires ont-ils les moyens de protéger leur commune des intempéries ? Vous dites non à 79%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et notre invité Alain Chrétien est avec nous, vice-président de l'Association des maires de France.
- Doul, bientôt, bientôt, c'est pour ça.
- Qui vient de présenter son rapport sur l'assurabilité des biens et des collectivités locales.
- Merci M. le maire d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
- Oui, on part tout de suite.
- Heureusement à Paris, on ne vit pas dans les conditions que la télévision permet parfois de voir.
- Et je me dis, parlant de moi, j'ose râler quand je vois parfois les irrésistibles avancées de l'eau dans les maisons, dans des villages, dans des villes.
- Et vraiment, je plains ces gens-là.
- Et pour attendre avec impatience la réponse de M. le maire, comme pour l'agriculture, comme pour la sécurité, j'avais l'impression qu'après les catastrophes maintenant de l'île de Ré, qu'on avait pris une infinité de précautions et de dispositions.
- Et malgré le dérèglement climatique incontestable, je me disais que les mairies étaient...
- Je me disais que les mairies étaient...
- outillées pour lutter contre les intempéries.
- Apparemment, ça n'est pas le cas.
- Et j'attends avec impatience le propos de M. le maire.
- Alors oui, on a des événements climatiques qui sont de plus en plus violents.
- Et tout ce qu'on avait conçu jusqu'à présent était pour des crues centenales ou des crues cinquantenales.
- On a construit des dizaines de millions d'euros de digues.
- On a reméandré des ruisseaux.
- On a recréé des fossés.
- On a des plans de prévention qui sont quand même extrêmement...
- fouillés.
- Sauf qu'aujourd'hui,...
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