Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- C'est le Hezbollah qui a entraîné le Liban dans cette guerre en le précipitant dans le chaos, en décidant après le 7 octobre, au lendemain du 7 octobre, de faire pleuvoir le feu de ses roquettes sur Israël.
- Plus de dégâts, plus de victimes, plus de frappes ne permettront ni d'en finir du terrorisme, ni d'assurer la sécurité de tous.
- Mais ce que nous souhaitons aujourd'hui, dans l'intérêt du Liban, qui est un pays cher à la fin, dans l'intérêt d'Israël, c'est qu'un cessez-le-feu puisse intervenir immédiatement.
- Dans l'immédiat, c'est une aide massive qu'il faut apporter à la population libanaise, qu'il s'agisse des centaines de milliers de personnes déplacées par la guerre ou des communautés qui les accueillent.
- Nous avons rassemblé collectivement 800 millions de dollars d'aide humanitaire et 200 millions de dollars pour les forces de sécurité, soit presque un milliard, soit même plus d'un milliard, me dit-on, avec les dernières contributions.
- Et l'inquiétude monte au Liban. Le ministre des Affaires étrangères craint une guerre civile alors que les frappes israéliennes se poursuivent.
- Le Liban peut-il encore éviter le pire ? Alors parlons vrai. Est-ce le commencement de la fin pour ce qui était la Suisse du Proche-Orient ? Peut-on trouver une solution politique pour sauver le pays d'un nouveau désastre ? Et à cette question, craignez-vous une nouvelle guerre civile au Liban ? Vous répondez oui à 62%. Vous voulez réagir ? Aude attend vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité François Constantin est avec nous, ancien enseignant.
- A associé à l'université Saint-Joseph de Beyrouth et auteur du livre « Le Liban, histoire et destin », d'une exception publiée chez Perspective Libre.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation. Philippe Bilger.
- J'avais des proches qui me parlaient d'un Liban paradisiaque il y a très très longtemps.
- Et malheureusement, depuis quelque temps, on est complètement imprégné par un pessimisme absolu à l'égard de ce pays.
- Et le hasard fait que j'ai lu récemment, dans Valeurs Actuelles, un entretien mené par Éric Reuvel avec quelqu'un qui connaît bien le Liban.
- Et il indiquait qu'en réalité, rien ne pourrait se régler parce que le Hezbollah continuerait à être payé par l'Iran.
- Et qu'il ne fallait pas, comment dirais-je, imaginer qu'une solution de tranquillité, pouvait s'instaurer dans ce pays.
- Alors, je ne suis pas un spécialiste, donc mes pronostics peuvent s'avérer faux.
- Mais il me semble tout de même qu'on est enclin à une sorte de pessimisme.
- Virginie Kelmels.
- Oui, je partage malheureusement le constat que vient de faire Philippe Bilger.
- D'autant plus qu'on sent que la critique face au Hezbollah ne veut pas dire non plus soutien à Israël.
- Donc c'est quand même une question qui est extrêmement clivante, qui partage totalement la population.
- Et moi, ce qui me fait peur, c'est que ce pays qui a été effectivement magnifique et qui est devenu ce que l'on voit aujourd'hui, et bien que la France ne prenne pas...
Transcription générée par IA