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Par avec Philippe Bilger, Françoise Degois, François Ouzilleau, Jean de Gliniasty

Comment Donald Trump peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine ?


Pendant sa campagne, Donald Trump avait assuré pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine en moins de 24h. Sa victoire plonge Kiev dans l'incertitude, vu l'opposition des Républicains aux aides à l'effort de guerre ukrainien. Volodymyr Zelensky a voulu faire bonne figure ce matin, félicitant Donald Trump “pour son impressionnante victoire".
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Voilà ce qui s'est passé aux Etats-Unis aujourd'hui, le reste du monde on s'en fout un peu.
- Donald Trump est réélu président des Etats-Unis.
- Je vous l'avais dit qu'on y arriverait, on a fait mentir tous les pronostics et sondages mensongers.
- Le président ukrainien a félicité déjà Donald Trump.
- Quelles conséquences aura cette victoire sur le front ukrainien ? On va make America great again ! Je peux faire en sorte que cette guerre soit arrêtée et stoppée.
- Vladimir Zelensky qui espère que cette élection aidera son pays.
- Je pense que je peux régler cette guerre pendant que je suis président et même avant d'entrer en fonction.
- Qu'est-ce que...
- D'accord, faisons comme ça.
- Pendant sa campagne, Donald Trump avait assuré mettre fin à la guerre en Ukraine en moins de 24 heures.
- Sa victoire plonge Kiev dans l'incertitude vu l'opposition des républicains aux aides à l'effort de guerre ukrainien.
- Volodymyr Zelensky a d'ailleurs voulu faire bonne figure ce matin.
- Félicitant Donald Trump, je cite, pour son impressionnante victoire.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que Trump risque de surprendre en politique internationale, comme lors de sa rencontre avec Kim Jong-un lors de son premier mandat ? Est-il pour vous plutôt un homme de paix ou un béniciste ? Et à cette question, comment Donald Trump peut-il mettre fin à la guerre en Ukraine ? Vous dites à 52% grâce à la fin de l'aide à l'Ukraine, 12% par une capitulation ukrainienne, 32% par une répartition des territoires russophones et 4% par un retrait d'Hotel des Russes avec nous, Jean de Glignasti, ancien président de l'Union Européenne.
- Ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l'IRIS et auteur du livre « France, une diplomatie déboussolée » publié aux éditions Inventaire, un tour de table rapide des vrais voix.
- Philippe Bilger, vous vous en pensez quoi ? J'ai une première certitude, c'est que Donald Trump, le président Trump, fera évidemment quelque chose pour l'Ukraine et dans sa relation avec Poutine.
- De la même manière comme il a fait pour l'Ukraine, il a en permanence invoqué ses bonnes relations avec Poutine, j'imagine mal la mise en œuvre d'un rapport de force où il chercherait à dominer Poutine et je crois plutôt dans le fait, et ça m'inquiète un petit peu, que pour régler le problème, non pas en 24 heures, c'est évident, mais assez rapidement, il aura tendance à lâcher du lest au détriment de l'Ukraine.
- Oui, ça paraît évident que le désengagement est en marche et c'est un secret pour personne.
- Après, il y a aussi une marge entre ce que déclare Donald Trump et ce qu'il va faire dans le réel.
- On verra bien, il y a aussi un problème sur l'OTAN, mais là, sur la question de l'Ukraine, moi je pense que ce que je vois de la réaction des Européens, des élus français, mais même des élus d'autres pays depuis qu'on sait que Donald Trump est...

Transcription générée par IA

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