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Par avec François Hommeril

Les Français doivent-ils travailler davantage ?


"Le problème français est très simple, on ne travaille pas assez", a déclaré ce vendredi Nicolas Sarkozy invité des "Rencontres à venir". En ce jour férié du 11 novembre, les chiffres montrent que les Français travaillent 3 semaines de moins que les Allemands et 10 semaines de moins que les Roumains. On en parle avec François Hommeril, président de la Confédération française de l'Encadrement et des Cadres.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Le problème français est très simple, on ne travaille pas assez.
- On n'a pas besoin d'un jour férié pour commémorer.
- Choisir, c'est comment travailler.
- En réalité, il me semble que le jour férié c'est une manière de faire des économies.
- Parce que je connais le mot, j'ai un copain qui fait, qui fait ça, mais je ne sais pas...
- On ne travaille pas assez dans la semaine.
- Bref, j'ai eu un job.
- On ne travaille pas assez dans la vie.
- Ils m'ont dit que je ferais tout et rien.
- Je ferais tout et rien.
- Je me suis rendu compte que je faisais tout et eux ils faisaient rien.
- On ne travaille pas assez dans le service public.
- J'ai tout jeté, je l'ai dit, je pars.
- En partant, je leur ai dit d'aller bien se faire foutre.
- Au revoir.
- On ne travaille pas assez.
- Eh bien merci à notre réalisateur Julien Delmas qui lui travaille beaucoup, comme vous pouvez le constater en écoutant Sud Radio.
- Bonsoir François Amril.
- Bonsoir, est-ce que vous m'entendez bien ? Bienvenue sur Sud Radio, on vous entend très bien, secrétaire général de la CFE-CGC.
- Dites-moi, quand vous entendez Nicolas Sarkozy expliquer que les Français ne travaillent pas assez, vous avez l'impression de revenir vers le passé ? Oui, moi je n'ai pas grand-chose à dire sur ce genre de sortie.
- Je les trouve totalement décalés en fait, parce que tout ça ce sont des réponses, des mauvaises réponses à une vraie question, à une vraie problématique.
- J'ai envie de le prendre au mot finalement, et de me mettre à la place de quelqu'un qui fait du temps partiel non choisi, imposé, qui travaille 20 heures par semaine, et qui aimerait bien travailler.
- Au moins...
- Au moins 35, qui travaille 2 heures le matin, 2 heures le soir, etc.
- Ces gens-là, ils pourraient répondre à Nicolas Sarkozy.
- Mais moi j'aimerais bien travailler plus en fait, mais ce n'est pas trop possible.
- Je voudrais répondre de la part de quelqu'un qui ne trouve pas un travail, ou qui l'a perdu, qu'il aimerait bien retravailler, mais que ce n'est pas si facile que ça en fait.
- Et quel que soit l'âge et les qualifications, il y a eu, comme vous le savez, un énorme plan social dans le groupe Casino, des responsables de services, des directeurs de magasins, qui aujourd'hui sont sur le marché de l'emploi, et qui peut-être aimeraient bien travailler plus, et ils n'y arrivent pas.
- Donc en fait, ça c'est une très mauvaise réponse à une vraie question.
- La question elle est qu'en France on a un problème de productivité, parce que depuis des années, on subventionne le travail des qualifiés.
- Là où il aurait fallu subventionner le travail qualifié, éviter la file des cerveaux, là encore, excusez-moi, puis je vais m'arrêter là.
- Le vrai problème en France, c'est les gens qui ont un haut niveau d'études, qui ont une grosse qualification,...

Transcription générée par IA

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