Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- La signature de l'accord du Mercosur, c'est la fin de l'élevage français-européen. La fin. C'est terminé.
- Donc un mois il disparaît.
- On n'est plus compétitif. On travaille à 10 euros de l'heure, eux ils sont à 1 euro de l'heure.
- Aujourd'hui, tel que l'accord est en train d'être négocié avec le Mercosur, la France s'y oppose.
- C'est des milliers de tonnes de viande qui va débarquer avec des prix défiant toute concurrence.
- Parce que c'est un accord qui date d'il y a plusieurs années et qui n'impose pas aux agriculteurs comme aux industriels du Mercosur des règles qui sont homogènes avec les nôtres.
- Et la FNSEA et les jeunes agriculteurs donc appellent à se mobiliser à partir de lundi.
- Ils redoutent la signature de cet accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.
- Hier, plus de 400 parlementaires français de tous bords ont donc signé cette lettre à la présidente de la Commission européenne pour s'opposer à ce traité défavorable à l'agriculture française.
- Alors parlons vrai, est-ce que la France pèse encore dans les décisions ? Union européenne, faut-il être prêt à aller au bras de fer avec l'Allemagne ? A cette question, signature de l'accord commercial avec le Mercosur, avez-vous peur que nos agriculteurs soient trahis ? Vous dites oui à 98%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité Johan Barbe est avec nous, un porte-parole de la FNSEA.
- Bonsoir, en tout cas, merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio, Philippe Bilger.
- Je le répète, j'ai une grande dilection pour les paysans.
- Ça ne suffit pas pour avoir un avis éclairé sur le Mercosur, comme dit Philippe, puisqu'il faut le dire comme ça.
- J'avais creux comprendre que...
- J'ai dit Mercosur, après.
- J'avais creux comprendre qu'il y a quelques semaines, le président de la République, qu'il était formellement opposé à la signature.
- J'avais entendu la ministre de l'Agriculture dire la même chose.
- Il paraît que, contrairement à ce qu'on espérait...
- Il paraît que la France ne s'est pas vraiment engagée au niveau européen et qu'en définitive, elle ne va pas trouver, si elle en avait le désir, les trois États qui lui auraient permis de contester la signature.
- C'est dramatique pour les paysans français.
- Eh bien, et encore une fois, j'apprends, je devine, on le répète, que c'est l'Allemagne qui fait la loi parce qu'elle a tout intérêt, elle, à le signer.
- Et je regrette qu'alors que l'Allemagne...
- Elle est en situation politique très fragile, pas autant que la nôtre, bien sûr, qu'elle continue à faire la loi sur le plan européen.
- C'est pas que l'Allemagne. La réalité sur le Mercosur, c'est que la France est très isolée.
- Et vous voyez un des effets de la dissolution.
- C'est-à-dire que la dissolution, ça enlève absolument toute notre force, comment dirais-je, même la force d'Emmanuel Macron.
- Je crois à la sincérité d'Emmanuel Macron quand il y a eu la crise des agriculteurs, de...
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