Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
- Avec seulement 25 000 places vendues ce mercredi matin, le match France-Israël pourra être celui du pire record d'affluence pour les Bleus.
- Le président Emmanuel Macron, son premier ministre Michel Barnier, mais aussi ses deux prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, tous viendront soutenir les Bleus, mais aussi et surtout porter soutien à la communauté juive.
- J'ai considéré que maintenir, c'était symbolique.
- C'est-à-dire la France ne recule pas, et notamment vis-à-vis des injonctions des antisémites.
- Pendant que vous applaudirez l'équipe représentant un pays qui commet un génocide, n'oubliez pas qu'à Gaza il n'y a plus de terrain de football, et pourtant l'équipe israélienne tire quand même, mais dans la poitrine des enfants.
- Sans ignorer ou faire abstraction d'un contexte politique et autre qui est très tendu, mais ça doit rester un match de foot.
- Il va y avoir plus de politique que de supporters ce soir au match France-Israël après les attaques contre les supporters israéliens.
- À Amsterdam, Nicolas Sarkozy, François Hollande et même désormais Emmanuel Macron annoncent se rendre au Stade de France sans grand enjeu post-sportif, mais un signe de solidarité avec les Israéliens.
- Alors parlons vrai, est-ce que la venue au match d'Emmanuel Macron et de deux anciens chefs de l'État est un symbole ? Cette venue va-t-elle apaiser les tensions dans et surtout aux abords du stade ? Et à cette question, après son absence à la manifestation contre l'antisémitisme, Macron a-t-il fait le bon choix en se rendant au match France-Israël ? Vous dites non à 64%.
- Vous voulez réagir ? Audatez vos appels au 0826 300 300.
- Et on en parle avec nos vraies voix du jour.
- Ça commence à devenir...
- On en est à mettre plus de policiers que de supporters dans un match de foot.
- Drôle d'effet d'entendre l'injonction haineuse qu'on a entendue, suivie par Didier Deschamps.
- C'est un drôle de...
- Parce que...
- Bon, bref.
- Non, moi, immédiatement, je ne parvenais pas à croire que, pour ce match, il était absolument nécessaire de mettre en œuvre ce dispositif hallucinant parce que, comme un imbécile, je ne comprenais pas que plus rien concernant ce conflit ne peut se dérouler normalement.
- Et je trouve tout de même que...
- Pardon pour ce poncif, que c'est révélateur d'une situation compliquée.
- On ne maîtrise plus.
- Pour un match de foot, craindre que des...
- Je suppose des militants de la cause palestinienne viennent s'en prendre aux joueurs israéliens ou aux supporters, et notamment, comme vous l'avez dit hier, Philippe, probablement surtout après, c'est là que l'angoisse va dominer, eh bien, je ne parvenais pas à le croire.
- Et pourtant, je félicite Bruno Retailleau d'avoir maintenu le match.
- C'est d'un droit.
- François de Rugy.
- Oui, moi, je pense que c'était évidemment nécessaire de maintenir le match.
- Ça aurait été vraiment une catastrophe de dire on annule le match parce qu'on a peur des débordements, soit dans le stade, soit en dehors du stade.
- C'est ce...
Transcription générée par IA