Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Malgré les mesures qui ont été prises, c'est plusieurs dizaines de millions d'euros qui vont manquer pour pouvoir absorber ce flux de personnes que nous recevons aujourd'hui.
- J'ai un petit revenu, mais heureusement qu'on a les restos du cœur pour pouvoir joindre les deux bouts.
- Sans eux, c'est pas possible. C'est pas possible, l'inflation va trop augmenter, j'ai pas beaucoup d'argent, donc non, c'est très dur.
- J'inscris la 1317ème famille, c'est des chiffres que moi je n'ai jamais vus avant.
- La 7ème économie mondiale ne peut pas tolérer qu'on ne puisse pas nourrir ses enfants.
- Très clairement, aujourd'hui ce n'est plus tenable.
- Et les restos du cœur dans ce que lance, vous l'avez vu, cette 40ème campagne avec 1 300 000 bénéficiaires l'an dernier.
- L'association entend cette année prioriser les publics les plus vulnérables, donc les familles monoparentales.
- Et les enfants de moins de 3 ans, plus de 9 millions de personnes vivent.
- Sous le seuil de pauvreté en France, et c'est selon l'INSEE.
- Alors parlons vrai, est-ce que vous constatez cet appauvrissement autour de vous ? Est-ce que vous, vous craignez un jour de tomber dans la pauvreté ? Et à cette question, 40ème campagne des restos du cœur, agriculteurs, pouvoir d'achat, désindustrialisation, la France s'appauvrit-elle ? Vous dites oui à 98%.
- Vous voulez réagir ? Venez témoigner, on attend vos appels au 0826 300 300.
- Et pour comprendre le phénomène, Jean-Marc Sylvestre est avec nous, journaliste économique.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Que vous aimez beaucoup, mais...
- Que j'aime beaucoup, mais je lui dirai encore tout à l'heure.
- Philippe Bilger.
- Alors, il n'y a pas besoin, évidemment, de savoir que les restos du cœur existent, même s'ils sont nécessaires et fondamentaux, pour constater chacun d'entre nous, quand on se promène dans les rues, à quel point il y a une augmentation de la pauvreté.
- Et d'ailleurs, à titre personnel, c'est en permanence, de ma part, une mauvaise conscience que je n'apaise pas par une générosité que je devrais avoir, parce qu'on est en permanence sollicité dans le métro ou ailleurs.
- Et quelqu'un a dit ce matin, je ne sais plus qui exactement, cette misère individuelle, c'est un échec collectif.
- Alors, on se rassure en disant que c'est à l'État de pallier ces terribles misères, mais en réalité, je ne parviens pas à comprendre comment un État digne de ce nom laisse...
- prospérer, si j'ose ce terme, un peu antinomique, une telle détresse.
- Farid Temsamani ? Je peux vous dire, la pauvreté, c'est, comme l'a dit Philippe, c'est flagrant dans notre pays.
- Et on va en parler peut-être un peu plus dans le détail.
- Moi, je suis auprès d'étudiants, quotidiennement, et ce qu'il n'y avait pas encore quelques années.
- Vous avez aujourd'hui des étudiants qui viennent à la fin de l'après-midi, lorsque les services des restos universitaires remballent, d'une certaine manière, viennent réclamer s'il reste des choses pour le soir.
- Vous avez une pauvreté...
Transcription générée par IA