Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Le maire, c'est celui, comme aime bien le dire Gérard Larcher, qui est à portée de baffe.
- On a des maires qui, par rapport à ça, se sentent relativement délaissés.
- Ils se sentent seuls. Ce sont les derniers fantassins de la République.
- Si on démissionne en masse, c'est qu'il y a vraiment un problème.
- Et là, on a vraiment l'impression qu'on ne sert à rien, en fait.
- Pourquoi rester si on ne nous écoute pas ? Quand on veut exercer de façon la plus consciencieuse professionnelle ses mandats, et si on veut aussi assurer une vie de famille de qualité, évidemment qu'il y a des choix à faire et personne n'est capable de le faire aujourd'hui.
- Donc, en l'occurrence, moi, aujourd'hui, j'ai mis de côté ma vie professionnelle.
- Un découragement qui risque de poser problème lors des prochaines élections municipales.
- Ce sera en 2026. La démission des élus de Plusulien pourrait fort bien faire école.
- Et une moyenne de 41 maires rendent l'écharpe chaque mois en France, soit environ 2400 démissions depuis la dernière municipale, soit 57 000 sièges de conseillers municipaux sont aujourd'hui vacants.
- L'association des petites villes et des maires de France, ce qui dit craindre un crash démocratique, un black-out territorial faute de volontaires, lors des prochaines municipales, Philippe.
- Alors, parlons vrai. Comment expliquer ce grand mouvement de démission des maires ? Craignez-vous qu'on manque de candidats dans un an et demi ? Comment voulez-vous revaloriser leur statut, leur considération, leur rémunération ? Venez nous le dire au 0826 300 300.
- Et à cette question, 41 démissions par mois, le mandat des maires est-il en grand danger ? Vous dites oui à 87%.
- Et David Lysnard, je vous l'avais dit, est avec nous, président de l'association des maires de France et maire de Cannes.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Ici, la thématique de ce congrès des maires, le 106e, c'est les communes, trois petits points, heureusement.
- Donc c'est le moment aujourd'hui où tout le monde se réunit, où on peut parler, où on peut échanger et peut-être on peut peser sur le gouvernement.
- Oui, bien sûr, c'est toujours un grand moment et on bat tous nos records d'abord d'adhésion à l'association des maires de France.
- On représente 99% des communes aujourd'hui, c'est historique.
- L'intercommunalité aussi.
- Et un moment d'expression très, très fort.
- Et les communes, heureusement, oui, les communes, heureusement, pour les écoles, les communes, heureusement, pour les crèches, les communes, heureusement, pour entretenir les routes, pour déneiger les routes quand il faut, les communes, heureusement, pour enlever les déchets, les communes, heureusement, pour l'action sociale.
- Mais encore faut-il qu'il y ait des communes.
- Et ce qui me frappe, moi, dans tous les débats qu'on a depuis des années, c'est qu'on alerte sur ce qui va arriver.
- C'est en train d'arriver le mur budgétaire qui est dû à la centralisation, etc.
- Le découragement civique.
- Et que la France a pourtant en elle une...
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