Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Après The Guardian, on était au Royaume-Uni, Ouest-France puis Sud-Ouest, c'est désormais Greenpeace qui suspend toute activité sur X, anciennement Twitter.
- L'ONG dénonce un algorithme faisant la parbelle aux contenus climato-sceptiques et extrémistes.
- Ouest-France dénonce le manque de régulation et de modération sur le réseau social.
- Il justifie cette décision par son attachement aux valeurs démocratiques, aux débats apaisés, à la lutte contre la désinformation et le harcèlement.
- Alors parlons vrai, est-ce que le X version Elon Musk vous semble plus libre que le Twitter d'avant ? Pensez-vous qu'il faut mettre des limites aux propos tenus sur ce réseau social comme sur les autres ? Et à cette question, Ouest-France, Sud-Ouest, Greenpeace, comprenez-vous ceux qui quittent X ? Vous dites non à 78%, vous voulez réagir ? On attend vos appels au 0826 300 300.
- Philippe Billiger.
- Alors, parmi ceux qui quittent X, il y en a certains qui ne sont pas naturels, naturellement accordés avec ce que je devine comme philosophie, le terme est un peu pompeux, comme attitude collective sur X.
- En revanche, lorsque Ouest-France vient dire, fait le constat, l'absence de régulation, je suis totalement d'accord.
- Mais là où je me sépare, en toute immodestie, d'Ouest-France, qui est un excellent journal, c'est que, précisément, à cause de cela, il faut rester sur X.
- C'est-à-dire qu'à tort ou à raison, je constère qu'une politique de présence qui ferait que nous tenterions d'insupler un esprit civilisé dans ces échanges serait plutôt une bonne chose que de fuir à chaque fois que quelque chose nous indigne.
- C'est vrai que X, anciennement Twitter, c'est un fait social extrêmement intéressant, super intéressant, je dirais.
- Mais c'est vrai que...
- Je dirais que c'est la démocratie dans sa forme la plus violente.
- C'est vraiment la démocratie comme marché.
- C'est-à-dire que c'est vraiment une instance complètement horizontale, sans aucune verticalité possible, sans aucun repère quelconque, fusse la raison, fusse la vérité, etc.
- Et où, effectivement, n'importe qui peut dire à peu près n'importe quoi, à tout moment, et sans contrôle.
- Mais, effectivement, c'est intéressant, soit comme objet sociologique, néanmoins comme objet d'information, parce que c'est quand même ce que revendique Musk, qui considère que c'est quand même un médium, disons, d'information, c'est catastrophique.
- Parce qu'effectivement, je pense qu'il faut des médiations, c'est pour ça qu'il y a des médias, d'ailleurs, et que n'importe qui ne peut pas s'improviser médias, avec une forme de pluralité, avec des formes de contrôle.
- Et c'est ça qui fait qu'il y a une déontologie dans le travail, une certaine déontologie dans le travail journalistique, dans le travail des médias.
- Donc, en fait, il ne faut pas le voir comme étant une source d'information, mais comme un défouloir.
- Et en tant que tel, ça peut être intéressant, mais il ne faut pas le voir autrement.
- Tom, Mickaël Sadoun, pardon.
- Moi, je m'opposerais un petit peu à cette vision.
- Je ne vois pas dans le métier de journaliste...
Transcription générée par IA