Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Si le budget n'est pas voté, si la censure est votée avant la fin de l'année, que se passera-t-il, les Yael Brown-Pivet ? Alors moi aussi j'entends tout et souvent n'importe quoi. Nos textes sont bien faits, notre constitution et nos règles sont là.
- Donc pas de catastrophe annoncée, pas de shutdown à l'américaine, scénario possible.
- Pourtant c'est ce que dit Maude Bréjon, porte-parole du gouvernement.
- La présidente de l'Assemblée Nationale vous dit l'inverse ce matin à votre antenne.
- Il n'y a pas de scénario catastrophe, nous avons des mécanismes pour faire face, pas d'inquiétude majeure.
- Après ça crée de l'instabilité politique évidemment et ça, ça doit inquiéter tout le monde.
- Que moi je ne veux pas inquiéter nos compatriotes, nous avons de toute façon des solutions parce que nous sommes en responsabilité.
- La présidente de l'Assemblée Nationale s'est voulue rassurante sur Sud Radio ce matin.
- Si le budget 2025 n'est pas adopté, la France pourra quand même faire tourner son administration après le 31 décembre.
- Pas de scénario catastrophe, pas de shutdown à l'américaine.
- Notre constitution permettra de faire face à cette situation, a estimé Yael Brown-Pivet qui refuse tout catastrophisme.
- Hier d'ailleurs Marine Le Pen estimait aussi qu'on pouvait entamer l'année nouvelle en repartant sur le budget 2024.
- Alors parlons vrai, va-t-on devoir repasser par le budget 2024 ? Explosible vu le trou qu'il y a dans ce budget.
- Et à cette question.
- Peut-elle tourner sans nouveau budget ? Vous dites oui à 82%.
- Vous voulez réagir ? Le 0, 826, 300, 300.
- Avec nous Nathalie Goulet, sénatrice centriste et membre de la commission des finances.
- Bonsoir.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- On va vous faire réagir avant de faire réagir les vrais voix.
- Exceptionnellement, est-ce que vous partagez l'optimisme de la présidente de l'Assemblée Nationale ce matin sur Sud Radio ? L'optimisme c'est un grand mot.
- La raison, ce serait pour le coup plus raisonnable.
- Parce qu'en réalité, il y a des dispositifs, notamment constitutionnels, qui vont nous permettre d'éviter le scénario catastrophe s'il devait arriver.
- Ce que, évidemment, nous ne souhaitons pas.
- Ce que nous ne souhaitons pas, évidemment.
- Philippe Bilger.
- En fait, j'ai écouté l'entretien ce matin de Jean-Jacques Bourdin avec la présidente de l'Assemblée Nationale.
- Elle ne manque pas d'une certaine satisfaction d'elle-même.
- Elle est contente d'elle.
- Mais il me semble tout de même que dans le domaine qui est le nôtre, elle a raison de dire que notre situation n'a rien à voir avec celle des Etats-Unis.
- Et deuxièmement, qu'il y aurait en revanche une crise politique, mais qu'il n'y aurait pas de désastre budgétaire et financier.
- Une fois qu'on a dit cela, il me semble que...
- On ne peut que souhaiter qu'il n'y ait pas précisément le besoin de se satisfaire de l'absence de vote d'un budget.
- Sébastien Ménard.
- Je crois qu'on a une équipe gouvernementale plurielle qui est à la tâche avec un Premier ministre responsable, expérimenté, investi.
-...
Transcription générée par IA