Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- On va prendre de nouveaux dispositifs pour aller jusqu'au bout.
- Les opérations de place nette qui ont été décidées fin septembre, début octobre, on en est à plus de 900 interpellations.
- Investir à certains endroits, certains quartiers, pour faire des interpellations, pour faire des opérations judiciaires.
- On est en train de travailler justement pour d'abord intervenir beaucoup plus rapidement.
- Si on se base uniquement sur le répressif, ça n'a jamais marché, ça ne marche pas, ça ne marchera jamais dans aucun pays au monde.
- Il faut qu'on ait une approche beaucoup plus systématique.
- Le trafic de stupéfiants touche 79% des communes, indique un rapport de la Cour des Comptes.
- Les magistrats saluent les efforts de l'office anti-stup créé en 2020, mais ils déplorent un budget insuffisant et un manque de personnel spécialisé.
- Alors parlons vrai, est-ce que le premier manque dans la lutte contre le narcotrafic, c'est les moyens ou c'est le courage politique ? Est-ce que ce rapport de la Cour des Comptes peut avoir des conséquences ? Et à cette question, 79% des communes touchées par le trafic de drogues, le subissez-vous dans votre propre commune, vous détouez à 56%, on attend vos témoignages au 0826 300 300.
- Avec nous, Michel Fournier, maire des Voivres dans les Vosges et président de l'association des maires ruraux de France.
- On va vous faire réagir, court, tous les trois, parce qu'on n'a que 10 minutes pour lancer le débat.
- Philippe Billigère, vous êtes surpris de ce chiffre, 79% des communes.
- Non, évidemment, mon intuition personnelle me laissait entendre que M. le maire avait raison.
- Je suis frappé d'une chose très rapidement.
- Longtemps, la drogue était associée à la réparation, à l'apaisement de difficultés d'être, de déséquilibres personnels.
- Elle venait comme une sorte de remède, de baume.
- Et puis, depuis quelques années, elle est devenue le signe d'une industrie atroce et perverse qui accumule des profits et contre laquelle on ne peut pas grand-chose, apparemment, pour l'instant.
- Nicolas Clarato.
- Moi, j'ai profité de la présence...
- D'un maire sur votre plateau, même à distance, pour non pas parler du volet sécuritaire qui est majeur, qui est important, mais pour parler d'un sujet dont on parle moins, c'est qu'est-ce qu'on fait de tous ces consommateurs de drogue répartis sur le territoire, y compris dans des petites communes qui n'ont peut-être pas nécessairement les moyens sociaux de suivi ? Moi, j'aimerais savoir comment on traite aussi ces personnes consommatrices de drogue qui subissent ces addictions et qui sont souvent malades et donc qui méritent aussi des soins, voire même un traitement particulier.
- On va faire répondre à la question, mais Loïc Guérin.
- Alors, à la question que vous sembliez poser, courage politique et moyens, pourquoi est-ce qu'on exclurait l'un et l'autre ? Oui, il y en a peut-être les deux, mon général.
- Je pense, à mon sens, que c'est les deux.
- Et puis, des mesures politiques aussi qui ont été prises et...
Transcription générée par IA