Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Il n'y a pas de majorité pour la première fois depuis 60 ans.
- Donc il faut du temps. Je pense que c'est possible qu'il y ait ce réflexe de responsabilité où au-delà des différences politiques, des divergences, des contradictions normales dans une démocratie, on se dise qu'il y a un intérêt supérieur.
- Bien sûr que j'ai envie d'avoir du temps, que les députés nous donnent du temps, que les députés qui vont voter demain, qui doivent bien mesurer leurs responsabilités, qu'ils aillent s'expliquer avec les Français et rendre des comptes.
- Et alors que Michel Barnier espérait hier encore aux 20h sauver sa place à Matignon, des noms circulent déjà pour le remplacer.
- Pourtant, au déplacement en Arabie Saoudite, le président Macron a affirmé ce mardi ne pas croire à la chute de son Premier ministre, ajoutant même faire confiance à la cohérence des gens.
- Son sort semble pourtant sceller. La réponse ce soir.
- Alors parlons vrai. Pensez-vous que le Premier ministre peut durer dans le temps ? Le futur Premier ministre s'il y a évidemment censure.
- Où est-il condamné à tenir ? Au mieux jusqu'à l'été et une nouvelle dissolution.
- Et à cette question, qui voyez-vous pour remplacer Michel Barnier à Matignon ? Vous dites Bruno Rotailleau à 61%, Lucie Castex à 23%, Sébastien Lecornu à 12% et François Bayrou à 4%. Vous voulez réagir ? Le 0826, 300, 300.
- Et Philippe Bilger sur cette question ? On en a un peu parlé tout à l'heure.
- Si on exclut la possibilité d'un gouvernement technique qui n'est pas...
- facile à faire non plus, dans la liste que Sud Radio nous propose d'appréhender, moi j'aimerais beaucoup évidemment comme Premier ministre Bruno Rotailleau, mais il ne faut pas rêver...
- Qui vous a rapporté deux points dès la première question.
- C'est surtout pour ça.
- Les macronistes ne le supporteraient pas, même si par des relations personnelles, j'ai appris qu'aucun de ses postes n'était nécessairement interdit.
- Mais deuxième élément, Lecornu, d'accord, Lucie Castex, n'en parlons pas.
- J'irais jusqu'à dire que dans ses propositions classiques, celui qui aurait peut-être pu recueillir pas trop de suffrages négatifs, c'est François Bayrou.
- La droite ne l'aime pas, certes, mais je ne crois pas qu'elle aurait été jusqu'à le censurer.
- Les macronistes, évidemment, sans peut-être le...
- ...
- porter au nu, l'apprécient.
- Les socialistes, tous, ne le détestent pas.
- Et avec lui, au moins, on aurait pu espérer un Premier ministre qui n'aurait pas abusé de l'action.
- Et donc, on aurait été tranquillos.
- C'est excellent, j'adore votre art de la méthode.
- Tu sais, c'est...
- Il est bon, il est bon.
- Philippe Bilger, c'est toujours incodave et nénome.
- Tu sais, c'est vraiment dans le casant.
- À la fin, c'est toujours la dernière phrase.
- Tu penses que le type, il te fait des compliments, il a piqué, il pique.
- Et incodave et nénome, place ! Directement ! Mais est-ce que j'ai raison ou pas, François ? Pourquoi vous parlez à...
Transcription générée par IA