Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- C'est LFI qui, pour l'instant, en tout cas, donne le sentiment d'être à côté de l'aventure.
- Et moi, je n'ai pas compris pourquoi il ne venait pas au rendez-vous à l'Élysée.
- Je continue à avoir l'espoir qu'il n'ait pas la bêtise d'aller au bout de cette démarche, qu'il n'entre pas au gouvernement.
- Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça. Et donc, à chaque fois qu'ils font la politique de la chaise vide, malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons.
- Qu'ils ne détruisent pas le front que nous avons constitué.
- Et donc, aujourd'hui, il faut effectivement bouger.
- Je parle au nom de millions de gens, de toutes opinions, mais aussi de socialistes, de communistes, d'écologistes, qui ne veulent pas participer à cette mascarade.
- Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend.
- Et c'est l'une des amabilités lancées ce matin par Olivier Faure à propos de son ancien allié insoumis.
- Le premier secrétaire du PS prend ses distances.
- Il reproche à LFI d'affilier...
- Alors, parlons vrai. Est-ce que la position du PS peut durer encore longtemps ? S'il va au gouvernement, est-ce la fin du nouveau front populaire ? Et à cette question, alliant ces ruptures répétées avec LFI, comprenez-vous la stratégie du PS ? Vous dites non à 82%. Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Cette stratégie du j'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas, Philippe ? Même quand on n'est pas socialiste et qu'on s'intéresse à la politique, j'ai l'impression que...
- Olivier Faure, qui est un homme très estimable, donne tout de même une forme de torticolis intellectuel et politique.
- Parce que par moments, je trouve qu'il dit des choses juste pertinentes, notamment lorsque il se dissocie peu à peu de LFI.
- Et parfois, immédiatement après, il y a des choses qui sont étonnantes où il rattrape par une forme d'orthodoxie.
- Il y a aussi de rigidité la liberté qu'il avait prise avant.
- Donc, François, je l'aime beaucoup et donc j'ai été naturellement tenté de trouver que cet homme avait de grandes qualités, mais je suis parfois gêné.
- Je ne le sens pas rectiligne, mais peut-être n'est-ce pas une qualité après tout.
- Moi, je le sens tout à fait rectiligne.
- Je pense que ce qui est en train de se passer, c'est l'émergence de quelqu'un, en fait.
- Jamais le débat ne s'est fait autour de ce qu'a dit Olivier Faure.
- Je ne sais pas si vous réalisez ce que ça représente en réalité aujourd'hui.
- Tout se fait autour du Parti Socialiste depuis une semaine.
- Ça, c'était inimaginable.
- Je me souviens des moqueries avant le mois de juillet, les tombereaux sur le PS, d'ailleurs des amis de l'intérieur, etc.
- La réalité, c'est qu'il y a 66 députés et que c'est aujourd'hui la clé de ce gouvernement.
- Et on va le voir ce soir et probablement demain.
- C'est ce que dira le Parti Socialiste avant toute chose.
- On ne peut pas taper sur Olivier...
Transcription générée par IA