Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Mayotte, département abandonné, abandonné depuis des années par la classe politique.
- S'il fait la fin de la récréation, ils vont reprendre leurs ressortissants et s'ils ne les reprennent pas, eh bien nous prendrons des mesures qui seront des mesures extrêmement fermes.
- La présidente de la République m'a chargé de tirer au Marorais, de nous en prendre une décision radicale.
- Il y a l'inscription de la fin du droit du sol à Mayotte.
- Nous les Comoriens, nous vivons grâce à Mayotte, puisque Mayotte est française.
- Si le droit du sol est supprimé, c'est une régression, même pour nous ici.
- Mais un véritable mur administratif qui alourdit l'atmosphère, ici, dans les rues des villes de cette île, au large de Mayotte.
- Il faudra légiférer pour qu'à Mayotte, comme partout sur le territoire national, la France reprenne le contrôle de son émigration.
- C'est ce qu'a dit, en tout cas, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Rotailleau.
- En face, Marine Tondelier a dit que ce n'est pas l'immigration qui a causé le cyclone Chido, c'est le changement climatique.
- Alors, parlons vrai. Faut-il mettre la pression sur les Comores d'où vient la quasi-totalité de l'immigration clandestine à Mayotte ? Comprenez-vous l'exaspération des Mahorais ? Et à cette question, Bruno Rotailleau a-t-il raison de mettre la question de l'immigration sur la table à Mayotte ? Vous dites oui à 90%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et avec nous pour en parler, Philippe Vigier, ancien ministre des Outre-mer et député Modem.
- Monsieur le ministre, merci d'avoir accepté votre invitation.
- Philippe Vigier, notre invitation, pas votre invitation.
- Philippe Vigier.
- Franchement, je ne connais pas Mayotte autrement que par l'intercession médiatique.
- Mais il me paraît évident, d'ailleurs, le changement climatique, évidemment, ce n'est pas l'immigration qui est responsable de ce qui a dévasté Mayotte.
- Ça me paraît une évidence.
- Mais pour le reste, j'ai eu des échos récents sur l'importance dévastatrice de l'immigration en provenance des Comores à Mayotte.
- Et je pense que si on ne parvient pas à régler ce problème-là, eh bien je crains que Mayotte ait le sentiment en permanence d'être délaissée, abandonnée.
- Et il est évident qu'il y a sans doute des solutions politiques à mettre en œuvre.
- Pierre-Yves Martin.
- Moi, je trouve que cette situation, c'est une vraie poudrière.
- Je ne sais pas si le ministre de l'Intérieur a eu raison d'évoquer ce sujet d'immigration maintenant, puisqu'on est encore en pleine période émotionnelle.
- Mais en tout cas, ce que je sais, c'est qu'on va y perdre beaucoup.
- Parce que l'État français, je le crains, n'a absolument pas les moyens de reconstruire un territoire de manière cohérente et aligné avec les niveaux des autres départements français.
- Donc je ne sais pas.
- Je ne sais pas comment on va pouvoir se sortir de cette équation.
- Et ça m'inquiète parce qu'il va y avoir du coup une certaine dangerosité, une certaine violence sémantique, mais aussi idéologique, très forte.
- Et on...
Transcription générée par IA