Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Les nouveaux dirigeants syriens ont annoncé que les groupes rebelles du pays avaient accepté de se dissoudre.
- Mais pas question pour eux pour autant de lâcher pour l'instant leur fusil.
- Nous les brigades ici on est tous unis, mais on refuse catégoriquement de rendre les armes.
- Nous on est sur le terrain et on lit la réalité avec crainte et méfiance.
- A l'instant j'avais une délégation des tribus bédouines.
- Tous veulent un état laïque et démocratique et dans lequel tous les tissus de la société se sentent en paix dans un état de droit.
- Cap donc à l'international où les nouvelles autorités syriennes ont annoncé un accord avec tous les groupes armés pour les dissolutions.
- S'agit-il d'un réel signe de normalisation ? Alors parlons vrai, comment voyez-vous l'évolution de la situation en Syrie à cette question ? L'évolution de la situation en Syrie c'est, vous êtes à 95% à penser que c'est de la communication et à 5% une normalisation.
- Vous voulez réagir, vaut le 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Georges Malbruneau, qui est avec nous, grand reporter au Figaro et spécialiste du Moyen-Orient.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonsoir, Philippe Bilger, faut-il se méfier de l'eau qui dort ? La question de Sud Radio est très pertinente.
- Bien sûr, et moi le premier, je voudrais éviter le reproche qu'on me fait trop souvent, mais d'une forme de naïveté et d'optimisme un petit peu irresponsable.
- Il n'empêche qu'il me semble, sans oublier les ombres qui peuvent apparaître, voire davantage pire durant le futur, qu'il y a peut-être deux motifs d'espoir.
- D'abord le fait que, non seulement...
- Il y a eu le régime inouï de Bachar el-Assad sur le plan de l'horreur, et ce qu'on apprend de lui depuis des années, la préparation d'un régime qui savait qu'il allait s'écrouler et qui avait pris toutes ses précautions financières pendant en Russie.
- Deuxième élément, mais sous le contrôle de Georges Malbruneau, j'ai l'impression que depuis le départ de Bachar el-Assad, tout ce qui se déroule...
- n'est pas fondamentalement rassurant.
- Mais on aurait pu craindre pire.
- Et il y a des éléments d'espoir.
- Joseph Touvenel ou François Puponi ? Oui, juste parce que moi, je connais bien, je suis très proche des Kurdes de Rojawa qui gardent pour nous 15 000 djihadistes.
- Et entre guillemets, la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, les forces démocratiques syriennes, donc les Kurdes du Rojawa, n'ont pas signé cet accord.
- Parce que désarmer les Kurdes là-bas, ça serait...
- Compliqué.
- Les condamner à mort.
- Oui.
- Les condamner à mort, parce que les Turcs n'attendent que ça.
- Et deux, qui gardera les djihadistes à leur place ? Il faut savoir qu'aujourd'hui, les Kurdes sont aidés par les Américains, les Français et les Israéliens présents sur place.
- Et qui empêchent les Turcs d'arriver.
- Parce que les Turcs ont aidé le nouveau pouvoir de Damas uniquement pour pouvoir s'occuper des...
Transcription générée par IA