Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Belair.
- Nous vous êtes bien sûr Sud Radio, c'est Les Vraies Voix, on est avec Philippe Bilger qui est président de l'Institut de la Parole, Abel Boyi qui est président de Tous Unis, qui est Tous Unis, puis Philippe Bourriaki, conseiller municipal et régional Île-de-France.
- Et on vous pose la question sur Twitter, ça va être le coup de projecteur des Vraies Voix tout de suite.
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
- Alors pour la huitième fois consécutive, le président de la République prendra la parole ce 31 décembre lors de son allocution à 20h.
- Il y a un an, il évoquait une année de fierté, un millésime français pour 2024, marqué par le succès des JO et la reconstruction de Notre-Dame.
- Cependant, cette année a aussi été marquée par des revers, on le sait, tels que la défaite aux élections européennes, une dissolution gouvernementale, une côte de popularité en chute et une instabilité politique.
- Alors qu'est-ce qui nous réserve le président ? Pour 2025, on vous pose la question et on vous demande surtout qu'est-ce que vous en attendez de ces voeux 2025 d'Emmanuel Macron ? Alors un nouveau souffle, du réconfort ou rien du tout ? On l'a dit, vous dites rien du tout à 98%, c'est assez clair, puisque vous êtes assez fâchés en général.
- Il y en a qui disent, alors je vous cite quelques commentaires, il y a le règne nous suffit, il y a qu'il s'en aille, il y a qu'il démissionne, il y a rien du tout mais vraiment pas du tout, etc.
- Tous assez remontés, vous les auditeurs de Sud Radio.
- Et bien maintenant, on va demander à nos vrais voix ce qu'ils en pensent, Philippe Bilger.
- Alors, on annonce, paraît-il, un nouveau ton de la part d'Emmanuel Macron.
- C'est une promesse qu'il a assez souvent faite, depuis 2017 et plus particulièrement depuis 2022.
- En fait, réconfort, je crois qu'il sera mal placé.
- Pour en proposer.
- Et puis, nouveau souffle, c'est encore plus délicat, parce que je pense qu'en 2025, même si j'espère que l'année sera meilleure que 2024, on continuera à payer sur le plan politique les effets de la calamiteuse dissolution.
- Mais si j'étais Emmanuel Macron, paradoxalement, je lui conseillerais pour la première fois de sa vie politique, une fin de vie.
- Une fin de vie.
- Une forme de contrition, de modestie, en disant tout simplement, j'ai commis de graves erreurs et je suis persuadé qu'à partir de là, il ne regagnerait pas une majorité de Français dans l'estime, mais il pourrait reconstruire quelque chose pour l'emmener, non pas tranquillement, mais sûrement jusqu'en 2027.
- Vous y croyez, la modestie du président Macron, Abel Boni ? Non, pas du tout, mais vous savez comment les politiques font pour redonner et reconnaître à demi-mot leurs erreurs.
- Ils disent évidemment que tout n'a pas été parfait.
- Donc ils gardent le mot parfait dans la chose, mais ils ne...
Transcription générée par IA