Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Alors comprenons-nous bien, nous sommes non pas dans une concertation, nous sommes dans une négociation.
- On est pour l'instant dans une phase où c'est difficile de dire ce qu'il en sera au final, mais en tout cas, il y a la volonté exprimée de part et d'autre d'aboutir à un accord.
- Je continue à avoir l'espoir qu'il n'ait pas l'appétit d'aller au bout de cette démarche, qu'il ne détruise pas le front que nous avons constitué.
- La gauche du tout-douien, c'est aujourd'hui la gauche du rien.
- Je parle au nom de millions de gens qui ne veulent pas participer à cette mascarade.
- On peut effectivement s'ébrouer chaque matin et s'agiter en expliquant qu'il faudrait que le président démissionne.
- Enfin, le président n'a pas démissionné.
- Et le Premier ministre pourrait réfléchir à rouvrir le chantier des retraites en espérant faire passer son budget, sans se faire censurer.
- Socialistes, écologistes et communistes auront accepté de négocier avec lui, mais sans LFI.
- Jean-Luc Mélenchon dénonce...
- Alors parlons vrai, est-ce qu'un accord de non-censure qui est en train de se tramer ainsi signifierait l'implosion du nouveau Front Populaire ? Et à cette question, PS, écologistes, PCF doivent-ils passer un pacte de non-censure avec le gouvernement ? Vous dites non à 84%, vous voulez réagir le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, c'est bagarre.
- Ma chère Cécile...
- Je me rends compte que devant des analyses politiques de haut niveau, je me sens un peu naïf.
- Non, mais je veux dire par là que, bêtement, superficiellement, je crédite le Premier ministre et Éric Lombard, le ministre, de faire des efforts, d'être sincère dans leur volonté de compromis avec la gauche.
- Et là où ma naïveté peut-être atteint des degrés insupportables, c'est que je crois que peut-être les socialistes pourraient accepter la proposition de remettre un petit peu à plat les retraites pour ne pas voter la motion de censure parce qu'ils constateraient que ce dessin émane d'un ministre de gauche.
- Mais je crois comprendre que tout cela est de la pure naïveté de ma part.
- Mais est-ce que la vie politique, parfois, n'offre pas des miracles ? Vous êtes notre docteur S gauche ce soir, François Puponi.
- Moi, c'est un théâtre que l'on vit.
- La vraie question, c'est la motion de censure, ça sera pour le budget.
- Ça ne va pas être le 14 janvier.
- Elle ne sera pas votée.
- Le Rassemblement national ne la votera pas.
- Donc les socialistes font croire qu'ils attendent une réponse.
- C'est l'ordre du budget.
- Moi, ce que je ne comprends pas dans les négociations actuelles, c'est qu'on ne négocie pas.
- La loi de finances, la réforme de retraite, on l'a dit tout à l'heure, il va falloir six mois, un an, deux ans avant de trouver une solution.
- La question, c'est est-ce qu'on augmente les impôts ou pas ? Est-ce que les socialistes acceptent de voter une loi de finances et de ne pas censurer un gouvernement qui...
Transcription générée par IA