Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Voici François Béraud.
- Vous êtes député européen, président de l'UDF et candidat à la présidentielle de 2002.
- Ce que je propose aux Français, vous le savez bien, c'est de réunir autour d'un président nouveau une majorité nouvelle qui fera travailler ensemble, enfin, des femmes et des hommes venus de camps différents.
- Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s'est livré à une course-poursuite à l'extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs.
- Reste le vote pour François Hollande, c'est le choix que je fais.
- Et dès l'ouverture du discours de politique générale de François Bayrou, le Premier ministre a donc émis le souhait, je cite, de réconcilier les Français entre eux, réconcilier les Français avec l'État et leurs élus, réconcilier les Français avec les entreprises.
- Alors parlons vrai, est-ce que François Bayrou a trouvé le ton et les mots justes pour concilier les Français avec l'État et leurs élus ? On va parler aux députés et par-delà aux Français.
- Et à cette question, Bayrou peut-il réconcilier les Français ? Vous dites non à 94%.
- Vous voulez réagir ? On n'aura pas besoin de se réconcilier avec vous.
- C'est le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, est-ce qu'il y a d'autres un chemin à trouver de réconciliation ? Alors, l'exigence de réconciliation et de rassemblement est totalement nécessaire.
- Et il y a trois, à mon sens, données qui justifient...
- Le propos de François Bayrou, c'est le fait que d'abord, tout au long de sa vie politique, il a toujours placé cette exigence au premier plan.
- Le second point, c'est qu'au fond, le ton qu'il a utilisé lors de la déclaration de politique générale était un ton parfaitement démocrate, équilibré et, j'allais dire, urbain sur le plan républicain.
- Et ça donne déjà un exemple.
- Et troisième élément, il est profondément convaincu aujourd'hui que c'est la plaie centrale de notre démocratie.
- Mais une fois que j'ai avancé ces trois idées, il y en a une dernière qui me fait très peur et qui risque de me donner tort.
- C'est que François Bayrou, en dépit de ce qu'il pense et de ce qu'il fait, est très mal aimé à l'heure actuelle par une majorité de citoyens.
- Et il est très difficile de convaincre lorsqu'on a un tel handicap.
- Deux départs.
- François Osillo.
- Ça a toujours été un homme de rassemblement et de consensus.
- Donc j'ai envie de vous dire, par les temps qui courent, agité que l'on traverse, ça ne me paraît pas forcément être une mauvaise option.
- Même si les circonstances de sa nomination sont quand même à discuter.
- En revanche, il a trouvé un trou de souris.
- Il l'exploite.
- On va voir ce que donne le conclave, le fameux.
- Les trois mois.
- Mais encore une fois, pour moi, c'est juste une première étape.
- Il a fait une sorte de...
- Il a rassemblé tout ce qu'on avait mis dans le débat public depuis quasiment 2017.
- Il...
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