Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier avec les partenaires sociaux pour un temps bref et dans des conditions transparentes selon une méthode inédite et quelque peu radicale.
- Ils écoutent ce que les parlementaires, les syndicats, les françaises et les français disent depuis deux ans.
- Il faut abroger cette réforme.
- Si jamais les partenaires sociaux arrivent à une autre version, alors ça remplacera la réforme.
- Nous pouvons, j'en ai la conviction, rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou.
- Le problème, c'est qu'il dit que s'il n'y a pas d'accord avec le patronat, c'est la réforme actuelle qui s'applique, parce qu'il y a un déficit démocratique sur cette réforme.
- Et François Bayrou accepte donc de rouvrir les discussions sur les retraites.
- Ça va durer trois mois pour négocier en cas d'échec.
- Le représentant, en tout cas, de la précédente réforme, pardon, s'appliquera après.
- À partir de ce moment, c'est ce qu'a averti le Premier ministre.
- Alors, parlons vrai.
- Croyez-vous que les partenaires sociaux peuvent se substituer aux politiques ? Et à cette question, le conclave sur les retraites a-t-il une chance d'aboutir ? Vous dites non à 92%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, est-ce que...
- Pardon.
- Non, non, non, je me tournais vers vous en disant qu'en tout cas, tout le monde est un peu en haleine, puisque François le disait tout à l'heure, cette réforme des retraites, elle est totalement...
- Tout le monde est vent et marée contre cette...
- Sauf, sauf, sauf les macronistes.
- Moi, je comprends pourquoi François Bayrou n'a pas voulu évoquer la suspension et qu'il a sorti de son inventivité politique une solution qui, bien sûr, il ne l'appelait pas conférence sociale, on vient de le voir, mais conclave.
- Je trouve que c'est une bonne idée et d'une certaine manière, le terme n'est pas beau, il coinçait entre guillemets et la gauche, puisqu'il confiait au patronat et au syndicat le soin, la charge de trouver une solution.
- Pourquoi ? Je crois beaucoup à cette volonté d'apaisement et je ne doute pas que ceux qui devront discuter durant trois mois, on a lu que c'est François Hollande qui est parvenu à faire réduire le délai de six mois à trois mois, eh bien, ces gens-là seront...
- On peut tout dire de François Bayrou, mais cette volonté d'apaisement, elle l'a habité toute sa vie, en réalité.
- On l'a encore vu hier, et donc j'ose dire que cette manière dont il conçoit la politique peut être contagieuse et j'espère qu'elle inspirera le conclave, même sans le Saint-Esprit, mais je l'espère vraiment. Amen.
- Moi, je comprends tout à fait les récriminations et le fait qu'on ne peut pas s'engager sur les récriminations, sur un chemin avec aussi peu de garanties.
- Je comprends tout à fait la position des socialistes et même d'une autre partie de la gauche qui dit que ça ne marche pas.
-...
Transcription générée par IA