Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Scène de liesse à Gaza, Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages, ce qui met un terme à 15 mois de guerre meurtrière sur le territoire palestinien.
- Les chefs d'État et de gouvernement du monde entier ont réagi, à l'image du président français.
- Après 15 mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles.
- Cette joie, elle est quand même teintée de crainte, puisque les palestiniens ont espéré que le cessez-le-feu allait être immédiat.
- Or, il ne débutera que dimanche prochain.
- Il y a des ministres qui se sont très clairement prononcés contre cet accord de cessez-le-feu.
- En premier lieu, Itamar Benvir, ministre de la Sécurité nationale, qui a même admis, dans un poste X, avoir à plusieurs reprises torpillé ce projet d'accord au cours des 8 derniers mois.
- L'accord entre Israël et le Hamas.
- Hamas, négocié au Qatar, prévoit outre un arrêt des hostilités, mais aussi la libération de 33 otages israéliens et d'un millier de prisonniers palestiniens.
- Alors, parlons vrai. Qui est en position de force dans ce cessez-le-feu ? Israël ou le Hamas ? C'est à cette question. Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas peut-il durer ? Vous dites non à 84%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Julia Baloul, est avec nous.
- Ancien porte-parole réserviste de Tzal, l'armée israélienne et ancien journaliste télé-israélien.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Je n'aurais pas l'impudence, face à une telle tragédie internationale, de prétendre en savoir plus que notre ami israélien, bien sûr.
- Mais en ce qui me concerne, précisément à cause de cette modestie, je ne peux pas ne pas me réjouir d'un cessez-le-feu, malgré ses limites et malgré peut-être ses insuffisances, à supposer qu'il soit validé par le gouvernement israélien.
- Mais je compte précisément sur la vigilance israélienne qui a quasiment éradiqué militairement le Hamas pour vérifier les conditions dans lesquelles ce cessez-le-feu pourra être obtenu parce qu'il représente en lui-même une chance tout de même, aussi partielle que soit cette accalmie.
- François de Rugy.
- Oui, moi, je souscris aussi à ce que vient de dire Philippe Bilger.
- Il faut rester modeste par rapport à cette situation.
- Je trouve qu'il y a trop de gens en France, d'ailleurs trop de responsables politiques, qui expliquent matin et midi et soir ce qu'il faut faire pour régler, selon eux, le conflit israélo-palestinien, comme si c'était quelque chose de facile, comme si la France avait un poids particulier pour régler tout ça.
- C'est d'abord les partis en présence qui doivent le faire.
- Si cet accord est confirmé et validé, ce qui n'est pas encore sûr, moi, je considère que ce serait quand même une petite lueur d'espoir.
- Après plus de 15 mois de guerre, après l'attaque, il ne faut jamais oublier l'origine.
- C'est l'attaque du Hamas en Israël...
Transcription générée par IA