Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- The US will take over the Gaza Strip.
- Faire de Gaza une propriété américaine, voilà l'idée inédite, présentée par Donald Trump lui-même.
- On a un peu le sentiment ce matin que ce n'est pas le président des Etats-Unis qui parle, mais que c'est plutôt le promoteur immobilier, Donald Trump.
- Les déclarations sont probablement dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix qui est enclenché.
- Virer tous les Palestiniens et transformer la bande de Gaza, je cite, en côte d'azur du Moyen-Orient.
- Non, c'est...
- C'est donc des propos assez incroyables de Donald Trump, qui dit vouloir prendre le contrôle de la bande de Gaza en expulsant ses habitants vers l'Egypte et la Jordanie.
- Alors parlons vrai, est-ce que ces propos sont une provocation ? Et à la question du jour, Trump veut prendre le contrôle de la bande de Gaza en expulsant les Palestiniens.
- Et les habitants, peut-il être sérieux ? Eh bien, vous dites oui à 69%.
- On attend vos réactions au 0826 300 300.
- Et pour changer, on va commencer par François Osillo.
- François.
- Ah, c'est bien.
- Oui, ça change.
- Pourquoi pas ? Comme ça, il aura le temps de parler.
- Voilà, c'est ça.
- Mais de nous deux, pas seulement vous.
- Ah, parce que toi aussi t'es bavard ce soir.
- Allez-y.
- Alors je trouve qu'on passe quand même un cap dans le lunaire sur les déclarations provocatrices.
- Il joue au Monopoly, en fait, Donald Trump.
- Ou à SimCity.
- Les jeux que vous préférez.
- Groenland, Panama, Canada.
- Enfin bref.
- À chaque fois, quand même, il y a une volonté expansionniste.
- Je suis le maître du monde.
- Oui, mais ça a toujours été...
- Puis les Américains sont quand même un peu comme ça.
- Enfin, America Great Again, c'est lui qui l'a inventé.
- Mais manifestement, encore une fois, c'est ce qu'on disait tout à l'heure, ils ont quand même voté majoritairement pour lui, alors que ça devait être serré.
- Donc ils aiment ça aussi un peu, que l'Amérique se mêle un peu de tout.
- Sauf qu'il ne lui fait plus avec des chars et des canons.
- Il le fait par son influence et par son rapport de force permanent.
- Et ça a quand même...
- Ça a quand même marché avec le Mexique, ça a quand même marché avec le Canada.
- Et là, il balança dans le débat avec Netanyahou à côté de lui, qui manifestement ne s'est pas opposé au sujet.
- Qui était plutôt souriant.
- Qui était même plutôt très souriant.
- Mais on sait très bien qu'Israël et les Etats-Unis ont des liens quand même indéfectibles.
- Le côté Riviera, Côte d'Azur, c'était choquant.
- Il y a quand même 50 000 morts.
- Je ne suis pas certain que ce soit approprié.
- Mais une fois de plus, en fait, il se met au centre du jeu.
- Des négociations, des rapports de force diplomatique.
- Et il oblige tout le monde à se positionner vis-à-vis de l'Amérique.
- Et ça, on...
Transcription générée par IA