Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- 8 000 dépistages menés dans tout le pays, 49 se sont révélés positifs, soit à l'alcool, soit aux stupéfiants.
- Et si, et si, la drogue circulait à l'Assemblée Nationale, au Sénat et dans tous les lieux de pouvoir ? Éric Piolle appelle à conduire de façon anonyme des tests sur les parlementaires ou les ministres pour voir si le problème touche aussi les cercles de décision.
- La proposition d'Éric Piolle étonne, mais n'effraie pas.
- Et donc, 49 chauffeurs de bus scolaires contrôlés positifs aux stupéfiants depuis l'accident en Eure-et-Loire.
- Éric Piolle, partisan de la dépénalisation, demande une vague de contrôle dans des cercles dirigeants.
- Chiche, lui répond Gérald Darmanin, en commençant par le conseil municipal de Grenoble.
- Alors, parlons vrai, est-ce que ce dépistage des politiques devrait être anonyme ou rendu public ? Et à la question, après les chauffeurs de car scolaires, comme le dit Éric Piolle, faut-il opérer un dépistage des responsables politiques ? Vous dites oui à 98%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Est-ce que Philippe Bilger, c'est celui qu'il demande qui doit le faire en premier ? Oui, mais le comble, c'est que dans le climat actuel, en soi, ça n'est pas une demande complètement absurde.
- Mais j'entends bien que si on mettait en œuvre ce quadrillage absolu et vigilant, y compris sur les politiques...
- pour déceler de l'alcool, de la drogue, je crois qu'on aggraverait encore le sentiment de très forte défiance à l'égard des politiques.
- On ne peut pas tomber, même par vigilance, dans une société où le quadrillage et la moralité deviendraient-elles, à cause de la dégradation de l'éthique collective, dans une forme d'étouffement.
- Alors, la France...
- ne serait plus une démographie, mais une sorte de dispensaire.
- Au nom de la transparence, Nicolas Corato, est-ce que vous pourriez rentrer ? Oui, un dispensaire ou un monastère.
- Nous ne sommes pas des moines.
- Et peut-être que les moines ne sont pas si sains qu'ils n'en ont l'air.
- Juste un point, il faut quand même remettre le clochement sur M. Piolle dans son contexte.
- M. Piolle propose une mesure que moi, je juge liberticide et attentatoire, à l'intimité et à l'avis de chacun, uniquement pour apporter de l'eau au moulin, à une vision idéologique qui est la dépénalisation des drogues qu'il dit douces, dont on sait aujourd'hui qu'en fait, elles n'existent pas, les drogues douces.
- Donc, il faut bien mettre ça en place.
- Et moi, je trouve que c'est assez irresponsable qu'un responsable politique se dise qu'il faut tester les citoyens, parce que les hommes et les femmes politiques sont des citoyens comme d'autres, pour apporter de l'eau à son moulin idéologique.
- Voilà, moi, je suis parfaitement opposé à cette mesure, comme je suis opposé à tout ce que je trouve...
- que je trouve intrusif sur nos modes de vie.
- À ce moment-là, il faudrait qu'on aille tous se faire tester une fois par mois pour savoir ce qu'on...
Transcription générée par IA