Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Le tribunal administratif de Melun a annulé hier l'OQTF de l'influenceur algérien Doualem.
- Tu vous accuses, hein ? Il appelait sur les réseaux sociaux à faire souffrir les opposants au gouvernement Tebboune.
- Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? J'ai vu, je sais qui c'est, mais je ne dirai rien.
- Bon bah à quitter, à quitter, tu peux y aller.
- Bruno Rotaillot appelle les Français à se réveiller face à cette situation.
- Enchimé, ne me bats la gueule ! Il s'est vu accorder un titre de séjour temporaire.
- L'État a été condamné à lui verser 1200 euros.
- En tant que policier, nous on est censés faire gagner l'ordre.
- Ciao ! D'accord, attention ! Le tribunal administratif de Melun libère donc l'influenceur algérien Doualem qui annule son obligation de quitter le territoire et condamne l'État à lui verser 1200 euros.
- Doualem était au cœur d'un bras de fer diplomatique.
- Suite à ses appels à la violence, le ministère de l'Intérieur va donc faire appel.
- Alors parlons vrai, est-ce que cette décision est un camouflet pour Bruno Rotaillot ? 1200 euros d'indemnité pour Doualem, la justice joue-t-elle contre notre sécurité ? Vous dites oui à 95%.
- Vous voulez réagir à le 0826-300-300 ? Philippe Bilger, il y a quand même de quoi être sous le choc quand même.
- Absolument, j'allais dire, empiétant le terrain de notre cher Philippe David, j'allais dire je m'indigne.
- Mais en réalité, dans la configuration de notre démocratie, tout ce qui se passe...
- Tout ce qui se passe là est scandaleusement logique.
- C'est-à-dire qu'on a l'intérêt national qu'a évoqué le ministre de l'Intérieur hier avec en effet les propos haineux de ce Doualem.
- On a son expulsion qui a été battue en brèche.
- Et de l'autre côté, on a une juridiction administrative, un état de droit.
- Si on continue comme ça, on aura toujours les mêmes problèmes.
- Alors...
- Alors, entre l'état de droit et l'intérêt national, est-ce qu'à un moment donné, peut-être, on aura le droit de se demander s'il ne faut pas changer l'état de droit ? Sinon, ça va durer comme ça tout le temps.
- Alors moi, Philippe, la question que je voulais vous poser, c'est est-ce que c'est l'application de la loi, donc l'état du droit peut-être, plutôt que l'état de droit, mais l'état du droit, ou est-ce que c'est une interprétation d'un magistrat qui idéologiquement aurait un biais ? Moi, je...
- Non, pas...
- Que je sois un spécialiste, j'ai suivi, comme vous tous, cette affaire.
- Je pense tout de même que, là, sur l'urgence absolue et sur la suite, le tribunal administratif a pris une décision, malheureusement, enfin, j'allais dire, qui ne me semble pas idéologique ni partisane.
- Et donc, je crains que, demain, ce soit pareil.
- Bon, on peut être que dépité par cette décision du tribunal administratif.
- Bon, malheureusement, malheureusement, c'est la loi.
- C'est la loi.
- C'est l'article, je ne sais pas combien, de la loi.
- C'est comme...
Transcription générée par IA