Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Père d'élèves scolarisés dans l'établissement, époux d'une professeure de bétarame, président du conseil départemental, 20 ans député de la circonscription, ancien ministre de l'éducation nationale, saisi à de multiples reprises de ces violences, vous avez toujours affirmé n'avoir rien su, rien vu, rien entendu.
- Je n'ai jamais été informé. Est-ce que vous croyez que nous aurions scolarisé nos enfants dans des établissements dont il aurait été soupçonné ou affirmé qu'il se passe des choses de cet ordre ? Depuis le milieu des années 90, vous saviez, et alors que vos fonctions successives vous permettaient de protéger ces enfants, pendant 30 ans, vous avez choisi l'OMERTA.
- Et les filles saisissent donc la justice contre François Bayrou.
- Pour non-dénonciation de violences sexuelles au collège lycée de Bétarame, selon Mediapart, le Premier ministre lui aurait délibérément passé sous silence, accusation vivement contestée par le chef du gouvernement, Philippe.
- Alors parlons vrai, est-ce que cette affaire pourrait avoir des conséquences politiques à cette question ? Bayrou peut-il être fragilisé par l'affaire Notre-Dame de Bétarame ? Vous dites oui à 83%, vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, est-ce que le Premier ministre est plutôt fragilisé ? Aujourd'hui, de telles accusations sont dévastatrices.
- Il est clair que, évidemment, peut-être aussi le Premier ministre s'est-il, en toute bonne foi, mal défendu.
- Mais ça, c'est un autre problème.
- J'ai pu écouter sur une radio, que je n'ai pas l'habitude d'écouter en général, le président de l'association des élèves des anciennes victimes.
- Et cet homme m'a apporté...
- Il m'a apporté des éléments en disant...
- Le Premier ministre m'a téléphoné pour dire qu'il soutenait absolument mon action.
- Et cet homme, qui pourtant est très directement intéressé par ce qui s'est passé dans cet établissement, a dit qu'à son avis, le Premier ministre n'avait jamais été informé sur des violences physiques et encore moins sexuelles.
- Alors pour le reste, je suis persuadé que, évidemment, les sondages le démontrent, l'enquête sur Sud Radio, lorsqu'on fait de telles accusations aujourd'hui, il est clair que le commun des citoyens, même de bonne foi, n'a que trop tendance à y croire.
- Luc Gras.
- C'est une attaque qui, forcément, en raison du sujet, porte, c'est vrai.
- Et en même temps, on ne peut pas la sortir de son contexte politique.
- C'est qu'il y a une volonté de certains de tout conflictualiser et d'affaiblir le Premier ministre, quel qu'il soit.
- Je suis assez d'accord avec Philippe.
- Quand on est en politique à ce niveau-là, et pourtant, ceux du camp d'en face devraient le savoir, on ne rentre pas dans les détails.
- C'est des vies où vous passez d'un sujet à l'autre, etc.
- Donc je ne suis pas certain qu'en réalité, François Bayrou ait le temps de se pencher là-dessus.
- Maintenant, c'est vrai que, puisque c'est une valeur de gauche, on pourrait attendre aussi de la gauche que François Bayrou, sur ce sujet-là, qui ne se défend pas toujours bien, je le...
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