Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Bien comme je vous le disais, se droguer c'est mal.
- Moi personnellement je pense qu'il faut légaliser le cannabis.
- Mais vous fumez monsieur.
- Ludovic Mendes préconise de dépénaliser la détention de moins de 3 grammes de cocaïne.
- Bonjour, aujourd'hui comme de l'alcool et la consommation de tabac, et pour autant quand on est alcoolique ou qu'on profite beaucoup de tabac, on est accompagné en termes de santé.
- C'est parce qu'on dépénalise que vous ne serez pas saisi.
- C'est juste que vous n'aurez pas d'amende, vous ne passez pas devant le juge.
- C'est ça la seule différence.
- Deux députés, un macroniste, un insoumis, proposent donc dans un rapport de légaliser le cannabis.
- Ils veulent aussi dépénaliser l'usage de drogues plus dures comme la cocaïne, en ne poursuivant plus la possession en petite quantité.
- Objectif selon eux, se concentrer sur la lutte contre le trafic.
- Alors parlons vrai, est-ce que la cocaïne qui est une drogue dure, on peut la dépénaliser comme une drogue dite douce ? Et à cette question de dépénalisation de la cocaïne, certains députés sont-ils responsables ? Vous dites où à 91% vous voulez réagir ? Au datant vos appels, au 0826 300 300.
- Et pour en parler, Anne Sauris est avec nous, sénatrice écologiste de Paris.
- Bonsoir.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger, on va tomber d'accord.
- Au fond, j'admets bien volonté que mon ancien métier me rend peu sensible à cette volonté, à cette volonté de me faire un peu de mal, à cette volonté collective d'atténuer, je dirais, la répression pour aller vite contre la drogue et l'usage de toutes les drogues.
- Je me demande si, au fond, on a réellement essayé une véritable répression qui soit à la fois imprégnée de l'humanisme nécessaire pour les gens qui prennent de la drogue à cause d'une difficulté d'être, mais d'autre part pour éradiquer, pour éradiquer les trafics.
- Je suis presque tenté de dire que l'État ou les autorités et peut-être même les sénateurs ou les députés dépassés, en quelque sorte, par l'importance du problème ont pris le parti de l'administrer, c'est-à-dire d'accepter l'échec et de proposer des solutions qui, en définitive, ne vont pas réduire le trafic parce qu'en réalité, il trouvera des débouchés ailleurs et, en définitive, il trouvera des débouchés ailleurs et, en définitive, il trouvera des débouchés ailleurs et je me demande si ça ne donnera pas une image désastreuse sur le plan de la répression sociale et personnelle.
- Mais tout ça, je le dis avec beaucoup de...
- Rien de péremptoire.
- Alors, on veut les pénaliser, moi.
- Je veux bien entendre tout, effectivement, parce qu'on a des difficultés pour lutter contre le trafic.
- Ça, c'est un élément important.
- Ça, ça m'interpelle quelque peu.
- On veut les pénaliser parce qu'on dit après tout, l'alcool, le tabac, etc.
- Bien dans le micro.
- Et puis, un autre élément important, c'est le marché illégal qui fleurit de plus en plus.
- Alors, moi,...
Transcription générée par IA