Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des Vraies Voix.
- Sur le cumul des résultats des commissions des lois des deux assemblées, le seul des 3 cinquièmes des suffrages exprimés est de 59, et il y a eu 39 voix pour et 58 voix contre.
- Donc rien ne s'oppose à ce que le Président de la République nomme M. Richard Ferrand au Conseil constitutionnel.
- Il peut dire merci à Marine Le Pen, puisque c'est les 15 abstentions du Rassemblement national qui permettent à ce candidat d'accéder pour 9 ans à la présidence du Conseil constitutionnel.
- On murmure que les élus du RN se sont abstenus, tout simplement parce qu'il y a bientôt l'inéligibilité de Marine Le Pen examinée.
- Elle peut faire sauter l'inéligibilité à titre provisoire de Marine Le Pen.
- Et si c'est le cas...
- Et c'est le Conseil constitutionnel qui va décider ? C'est le Conseil constitutionnel qui va décider.
- Un deal secret entre Macron et Le Pen.
- Accusation du député LR Olivier Marlex.
- L'abstation du RN a ouvert la porte du Conseil constitutionnel au macroniste Richard Ferrand hier.
- Une institution amenée à trancher sur l'inéligibilité de Marine Le Pen.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce que l'argument du RN, mieux vaut Ferrand que Taubira ou Dupond-Moretti, vous semble recevable ? Et à cette question, y a-t-il eu un deal entre Macron et Le Pen pour la nomination de Richard Ferrand ? Vous dites oui à 84%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et notre invité pour en parler...
- Jean Peuteau est avec nous, politologue.
- Merci d'être avec nous, Jean Peuteau.
- Philippe Bilger.
- Superficiellement, on peut penser, en effet, qu'il y a eu forcément une complaisance, voire une connaissance, voire une transaction entre le RN et Richard Ferrand, le macroniste.
- Et pourtant, si c'était faux, si, au fond, les arguments du RN étaient valables lorsqu'il dit, au fond, Richard Ferrand, c'est le moins pire de tous ceux qu'on pouvait nous proposer.
- Et de fait, il a tout refait preuve d'empathie à l'égard du RN.
- D'autre part, je crois savoir que lorsque le Conseil se prononcera sur la QPC concernant l'exécution provisoire, il sera toujours sous la présidence de Laurent Fabius.
- Et donc, en définitive, je ne suis pas persuadé que, évidemment, ça, qu'il y ait véritablement quelque chose de différent, de douteux, dans l'étrange abstention du RN à l'égard de Richard Ferrand.
- Je vous ai tout venu.
- Déjà, M. Marlex oublie une chose, c'est que les premiers qui ont soutenu Richard Ferrand, c'est ceux qui ont voté pour lui.
- L'abstention vient après.
- C'est la preuve que le RN se normalise, qu'on est dans une classe politique où il faut avoir de l'habileté.
- Alors, moi, ça me gêne parce que, sur ce cas précis, Richard Ferrand, ce n'est pas ma tasse de thé.
- Mais Marine Le Pen, qui veut se présenter, et qu'elle a légitimement, intimité, à mon sens, de se présenter à la présidence de la République, après, on vote ou on ne...
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