Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- On va continuer de parler d'Emmanuel Macron.
- Le président français est donc arrivé cette nuit à Washington en portant la fonction d'émissaire du vieux continent.
- Ce que je vais faire, c'est que je vais lui dire, au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine.
- Ce n'est pas toi, ce n'est pas ta marque de faible.
- Emmanuel Macron va surtout se heurter à la rugosité de Donald Trump.
- La deuxième chose, je vais lui dire, si tu laisses l'Ukraine prise, la Russie, elle sera inarrêtable.
- C'est une faute stratégique énorme.
- Parce que les Européens ont compris que derrière une paix en forme de capitulation, pour reprendre les mots du président, se dévoilerait en réalité une menace existentielle pour quelques-uns des pays membres de l'Union Européenne.
- Trois ans de guerre, trois ans d'invasion russe en Ukraine.
- Beaucoup de dirigeants se retrouvent à Kiev, mais Emmanuel Macron est à Washington pour rencontrer Donald Trump.
- Il veut tenter d'infléchir cette position.
- En plein rapprochement russo-américain.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce qu'à votre avis, la France a du poids pour parler entre le géant américain et le géant russe ? Et à cette question, rencontre avec Trump, la France a-t-elle encore du poids sur la scène internationale ? Vous dites non à 97%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et notre invité Dominique Simonnet qui est avec nous, journaliste spécialiste des Etats-Unis et auteur du livre « Le secret de la Maison Blanche » aux éditions Tempus.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invite.
- Bonsoir.
- Philippe Bilger.
- Que la France n'ait plus beaucoup de poids dans la vie internationale, c'est évident.
- Mais il n'empêche que je ne saurais critiquer l'intervention d'Emmanuel Macron sans connaître évidemment la manière dont il pourra convaincre le président américain du caractère pour le moins discutable de certaines de ses initiatives.
- Françoise l'a souvent dit.
- Emmanuel Macron, sur le plan de l'Ukraine et de la Russie, en dehors de sa naïveté de l'origine où il avait été étouffé par Poutine, depuis a fait en quelque sorte un sans-faute.
- Et j'aurais mauvaise grâce à le critiquer dans cette visite puisqu'il est le seul à tenter quelque chose pour persuader Donald Trump que ça n'est pas possible ce qu'il dit, ce qu'il a l'intention de faire.
- Françoise de Gaulle.
- Oui, écoutez, moi je...
- Vous savez très bien que sur ce dossier, j'ai toujours défendu Emmanuel Macron, y compris même dans la volonté au début de dialoguer avec Vladimir Poutine.
- Et je rejoins Philippe sur l'idée qui a par lui ? C'est-à-dire qu'on soit de gauche, qu'on soit de droite, d'extrême-gauche ou d'extrême-droite, la réalité c'est que si on veut que ça ne soit pas une paix russe et si on veut que nos amis ukrainiens sortent au maximum par le haut, eh bien il faut que des gens agissent.
- Il y a très peu de gens en situation aujourd'hui dans le monde qui sont capables d'agir.
-...
Transcription générée par IA