Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- L'Amérique change de visage aujourd'hui.
- Hello Washington and hello America.
- We're going to stop the invasion of our borders.
- We're going to reclaim our wealth.
- And we are going to make America great again.
- King of the world! Nous ne faisons que commencer à asséner Donald Trump devant le congrès des Etats-Unis.
- Un petit discours d'une longueur inédite.
- On vous l'a rappelé déjà, 1h40, ce qui me paraît un peu long.
- Mais il a notamment redit vouloir s'emparer du Groenland d'une manière ou d'une autre.
- Alors, parlons vrai.
- Imaginez-vous les USA annexer le Groenland, territoire danois, pays membre de l'Union Européenne et de l'OTAN.
- Et à cette question, discours devant le congrès, pensez-vous que les USA pourraient annexer le Groenland et le canal de Panama ? Vous dites non à 51%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Quelle scénarisation, Philippe David.
- J'adore.
- Philippe Bilger, sur un sujet sérieux, donc.
- Alors, le Groenland a indiqué qu'il ne voulait être ni danois, ni américain.
- Mais ça, ça ne suffit pas.
- Le grand problème aujourd'hui, c'est qu'on ne peut plus tourner en dérision les propos, même les plus apparemment farfelus ou graves, de Donald Trump.
- Il est capable de réaliser le pire et de tenir pour rien l'autonomie ou l'indépendance des territoires qu'il veut conquérir au nom de l'Amérique.
- Le comble, c'est que certains sont exaltés à cette idée.
- Et moi-même, je m'incrimine, et peut-être que je vous rejoins, Bruno, il y a quelque chose dans...
- dans l'attitude de Trump, aussi bien nationale qu'internationale, qui suscite une sorte de fascination obscure, comme si, en réalité, on était fasciné par une énergie hors du commun et la capacité de réaliser même les choses les plus impossibles qu'il annonce et les plus scandaleuses.
- François Seguin.
- Donc, c'est vraiment le retour des empires, et en réalité, on en semble découvrir que les Etats-Unis sont impérialistes, mais je ne vais pas vous faire un grand sujet sur l'impérialisme américain, parce que ça n'est pas mon...
- Non, mais ça n'est pas mon propos.
- Regardez une carte, regardez la Californie, le Texas, etc.
- Ça appartenait à qui, ça, avant ? Ça appartenait au Mexique ! C'était mexicain ! Les Etats-Unis ont toujours eu cette stratégie-là de conquête.
- Ils achètent la Nouvelle Orléans.
- Enfin, il n'y a rien de...
- La Louisiane.
- La Louisiane, pardon, excusez-moi.
- Non, non, non, c'est moi, la Louisiane.
- Donc, il n'y a rien de neuf sous le soleil, si vous voulez, dans cette façon...
- De pensée américaine.
- Il n'y a rien de neuf.
- C'est les Américains qui inventent le maccartisme.
- Donc, on découvre, on a l'impression qu'on s'est bercé toute notre vie de la démocratie américaine, the way of life, mais pas du tout.
- Il y a des périodes extrêmement obscures de la vie des Etats-Unis.
- Donc, il ne fait que reproduire quelque chose qui existe déjà aussi dans l'ADN des Etats-Unis.
- Quant à y arriver, Bruno disait, il ne peut pas y avoir de guerre.
- Vous savez, typiquement, le Groenland, ça fait partie de ces petites choses qui peuvent déclencher des drames par effet de domino.
- Imaginez qu'il envoie les Marines, ou qu'il achète, qu'il n'arrive pas à acheter, parce que pour le moment, il veut payer les habitants du Groenland.
- C'est à peu près ça qu'il y a dans les tuyaux.
- Imagine qu'il n'y arrive pas, OK ? Que fait l'Union européenne ? Elle envoie forcément une force d'interposition.
- Je pense que non.
- Mais bien sûr que si.
- Évidemment que ça finira comme ça.
- Évidemment.
- Et quand on parle de l'enchaînement des alliances et des effets de domino qui entraînent une Troisième Guerre mondiale, eh bien, on peut avoir soi.
- Bruno Pommard.
- Moi, je trouve que...
- Dans son comportement à Trump, il a un raisonnement de businessman, en fait, dans tout ce qu'il fait.
- Ce n'est pas du tout de la politique, de la géostratégie, tout ce qu'on peut dire.
- C'est de la politique.
- Quand on voit le canal de Panama, c'est un lieu stratégique, évidemment, commercial, etc.
- On sait que la Chine l'utilise à outrance.
- Il se dit, waouh, pour nous, c'est un sacré business.
- Il faut qu'on le...
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