Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- On va prendre de nouveaux dispositifs pour aller jusqu'au bout.
- Les opérations de place nette qui ont été décidées fin septembre, début octobre, on en est à plus de 900 interpellations.
- Investir à certains endroits, certains quartiers, pour faire des interpellations, pour faire des opérations judiciaires.
- On est en train de travailler justement pour d'abord intervenir beaucoup plus rapidement.
- Si on se base uniquement sur le répressif, ça n'a jamais marché, ça ne marche pas, ça ne marchera jamais dans aucun pays au monde.
- Il faut qu'on ait une approche beaucoup plus systématique.
- Les infractions liées au blanchiment d'argent ont augmenté de 113% entre 2023 par rapport à 2022.
- Michael Delafosse, le maire de Montpellier, veut pouvoir refuser des ouvertures de commerce pour lutter contre le blanchiment d'argent et de la drogue.
- En région parisienne aussi, les rues entières sont dédiées au blanchiment.
- C'est ce qu'a déploré le préfet de police de Paris.
- Alors parlons vrai, est-ce que le portefeuille est le point le plus sensible des trafiquants ? Et à cette question, lutte contre le blanchiment d'argent et de la drogue, faut-il donner la main au maire pour l'ouverture des commerces ? Vous dites oui à 66%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Sébastien Cotte est avec nous, adjoint au maire de Montpellier, à la protection de la population et à la tranquillité publique.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Il y a une lutte qui va être efficace contre le narcotrafic, c'est le premier point.
- Et d'autre part, cette ville de Montpellier, qui est pour mille raisons très chère à mon cœur, engage une action que je trouve très très positive.
- Et je vais être… Bref, dans la mesure où j'attends avec impatience les réponses de M. le maire adjoint sur, par exemple, la collaboration entre la mairie et le judiciaire, et surtout les manières dont la mairie pourra identifier véritablement les lieux de troubles et de transgressions possibles.
- Cela, ça m'intéresse.
- Éric Trevel.
- Oui, moi j'ai hâte d'entendre le maire adjoint sur cette question-là, parce que je ne pensais pas que c'était un phénomène aussi développé dans les rues de France, pas qu'à Montpellier, à Paris et ailleurs.
- Alors, ce qui me fait toujours un peu tiquer, c'est qu'au niveau international, vous savez, il y a un organisme qui s'appelle le GAFI, qui dépend de l'OCDE, qui lutte contre les paradis fiscaux, donc ces grands paradis fiscaux un peu partout dans le monde, chaque pays a le sien d'ailleurs, en réalité.
- Et là, on n'est pas capable de lutter non plus, me semble-t-il, contre l'argent des grands narcotrafiquants qui placent leur argent dans ces paradis fiscaux et qui l'utilisent après, peut-être.
- D'ailleurs, pour acheter des commerces dans les villes.
- Donc, si vous voulez, je me dis, est-ce que le niveau local, c'est la bonne échelle ? C'est la question que je pose au maire.
- Ou est-ce qu'il faut continuer quand même, j'imagine, à lutter contre les paradis noirs, les paradis gris que sont ces paradis fiscaux ? Juste un petit mot que ça représente au niveau mondial, entre 2 à 5% du PIB mondial, et ça va jusqu'à 5 500 milliards de dollars américains.
- Oui, alors moi, je trouve que c'est une très bonne initiative aussi.
- Et justement, la question que j'aurais voulu poser à l'adjoint au maire, c'est que déjà, il faut une autorisation préfectorale pour identifier comment ça se passe, pour identifier un commerce qui serait suspecté de blanchiment d'argent.
- Et après, le rachat des baux commerciaux, ça fait quand même un trou, j'imagine, dans les finances de la commune.
- Ce n'est pas nécessairement facile de racheter 50, 80 commerces qui pourraient être suspects.
- Puisque visiblement, il y en avait plusieurs centaines, à Montpellier, donc voilà comment ça se passe.
- Absolument, et surtout que vous voulez venir en amont.
- Allez, on vous écoute.
- Non, effectivement, d'abord, merci de votre invitation.
- Non, mais c'est un vrai sujet, cette question du petit commerce et du blanchiment.
- On estime, c'est le chiffre d'affaires du marché de la drogue en France, on est autour de 5...
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