Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- On va prendre de nouveaux dispositifs pour aller jusqu'au bout.
- Des opérations de place nette qui ont été décidées fin septembre, début octobre.
- On en est à plus de 900 interpellations.
- Investir à certains endroits, certains quartiers pour faire des interpellations, pour faire des opérations judiciaires.
- On est en train de travailler justement pour d'abord intervenir beaucoup plus rapidement.
- Si on se base uniquement sur le répressif, ça n'a jamais marché, ça ne marche pas, ça ne marchera jamais dans aucun pays au monde.
- Il faut qu'on ait une approche beaucoup plus systématique.
- Et plusieurs fusillades ces dernières semaines à Albi, sous préfecture du Tarn.
- 50 000 habitants, le narcotrafic ne touche donc plus les grandes métropoles.
- Plus seulement en tout cas comme Marseille ou Grenoble, les affaires liées aux stupéfiants se multiplient.
- Aussi par exemple au tribunal judiciaire d'Auches, dans le Gers.
- Alors parlons vrai, est-ce que les territoires perdus de la République atteignent désormais la ruralité ? Et à cette question, fusillade, drogue, règlement de compte.
- Les maires de petites et moyennes villes sont-ils suffisamment soutenus par l'État ? Vous dites non à 80%.
- Et 15% voulaient réagir, le 0826-300-300.
- Et exceptionnellement, je vais commencer par les deux élus quelque part, Sébastien Ménard et Bruno Pommard qui est avec nous.
- Est-ce que par exemple dans votre région, Sébastien Ménard, aujourd'hui, la drogue, les fusillades, est-ce que c'est quelque chose qui devient plus courant ? Alors non, parce qu'on est en tout cas au Pays Basque, là où dans le Pays Basque français, on est globalement assez protégé.
- On a une population qui est accueillante.
- Et c'est vrai qu'il y a évidemment un peu plus, notamment pendant les périodes dites estivales, il y a un peu plus de mouvements, donc un peu plus de frottements.
- Et on a des forces de l'ordre qui sont évidemment très mobilisées.
- Police nationale, gendarmerie nationale et l'ensemble des policiers municipaux qu'on salue, mais que nous, on a armé.
- Voilà, c'est-à-dire que contrairement...
- À ce qui avait pu être fait par le passé, on n'est plus dans le bisounoursisme.
- Voilà, c'est-à-dire qu'on est aussi confronté à des jeunes gens qui ne viennent pas du Pays Basque, qui ne viennent pas du 64, qui viennent parfois de cités un petit peu plus bruyantes, de la région toulousaine, lyonnaise, parisienne, et qui évidemment amènent sur notre territoire des codes qui ne sont pas les nôtres.
- Mais c'est vrai que, contrairement à d'autres élus, on est globalement...
- Plutôt épargné.
- Encore épargné.
- Renaud Pomard.
- Non, mais je crois que le sondage dit tout.
- 95% des gens disent que l'État ne fait pas assez.
- Alors là, c'est toujours le schéma classique.
- Quand on est élu par rapport à l'État, on dit toujours...
- J'ai pas assez de policiers, j'ai pas assez de gendarmes.
- Policiers municipaux, c'est l'élu qui décide.
- Moi, je trouve qu'il y a quand même beaucoup de choses qui sont faites, malgré les difficultés, malgré tout ce qu'on voit.
- Tout à fait.
- Les 1500 quartiers en QPV, les 60 quartiers en QRR, etc.
- Il y a du travail qui est fait.
- C'est vrai que la montée de la violence...
- Du trafic, etc. est exponentielle.
- Mais il y a une véritable réponse quand même de l'État.
- On ne peut pas le nier, ça.
- Moi, là-dessus, la DGSI a été augmentée en nombre.
- L'OFAST, pareil.
- On a des policiers qui sont toujours mobilisés sur le terrain et qui font toujours plus de prises.
- La seule chose qu'on n'aura pas compris, les politiques, et surtout les politiques, les élus locaux, c'est de penser que l'État va tout régler.
- Si on ne fait pas du travail social de terrain...
- Tout à l'heure, on a entendu l'interview.
- Si on passe tout régler avec la répression, on se gourmet totalement.
- Et moi, je le dis.
- Ça fait 34 ans que je fais du travail de prévention.
- Si on ne fait pas ce travail de prévention, on n'avancera pas.
- On sera à faire du passage.
- On enverra les forces d'action rapide des CRS.
- On enverra des gendarmes mobiles.
- Il faut occuper le terrain, quoi.
- Il faut occuper le terrain en permanence.
-...
Transcription générée par IA
