Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Françaises, Français, fidèles à une tradition qui nous est chère, je suis heureux de vous présenter tous mes voeux pour l'année qui s'ouvre.
- Tous les lieux qui ne sont pas indispensables à la bonne marge du pays sont fermés.
- Un mystérieux virus à l'origine d'une épidémie en Chine.
- En France, le président Emmanuel Macron vient de décider de fermer toutes les écoles.
- Les scientifiques lui ont trouvé un nom de code, 2019-NCOV.
- Nous sommes en guerre.
- Après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts au strict nécessaire.
- Nous sommes en guerre.
- Il y a cinq ans, la France se confinait donc face à la pandémie.
- La pandémie du Covid-19, une épreuve qui a révélé, je cite, la force de notre unité, a écrit le président Macron.
- Cette atteinte exceptionnelle à la liberté d'aller et venir a entravé la construction de la personnalité des jeunes.
- C'est ce qu'estime notre invité qui sera avec nous dans un instant.
- Alors parlons vrai, vous sentiriez-vous capable de revivre un nouveau confinement ? Et à cette question, confinement, est-ce que les privations de liberté ont été proportionnées ? Vous dites non à 93%, vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et Marie-Estelle Dupont est avec nous, un psychologue.
- Finicienne, psychothérapeute qui a publié « Être parent en temps de crise, comment restaurer l'équilibre psychique de nos enfants » chez Guy Trédaniel, éditeur.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Il semble acquis aujourd'hui que la jeunesse, une partie de la jeunesse a été gravement perturbée psychologiquement et peut-être physiquement par le confinement.
- Vous avez raison.
- Simplement, mon interrogation porte sur le point de savoir si cette lucidité rétrospective aurait pu être éradiquée dès l'origine.
- Je me demande si dans l'arbitrage à faire entre la sauvegarde de la santé publique et évidemment l'exigence de maintenir la jeunesse dans un état où elle ne perdait pas toute espérance, eh bien, est-ce que c'était si facile à faire ? Je me demande, au fond, ce que le gouvernement aurait dû faire pour éviter ce qu'on constate aujourd'hui.
- Françoise Debois.
- Oui, moi c'est ça. Après faire de la post-théorisation, ça ne m'intéresse pas.
- Je pense qu'on a pris les bonnes décisions.
- En réalité, on peut refaire le débat éternellement.
- Et est-ce qu'on serait prêts ? Parce que c'est ça le questionnement.
- Je pense qu'on sera prêts.
- Parce qu'un jour, ça reviendra inévitablement.
- On le sait tous.
- On rentre dans le temps des virus, etc.
- Donc, je suis certaine qu'on a une capacité à résilier qui est extraordinairement élevée.
- Mais j'attends d'avoir notre spécialiste.
- Parce que sur la jeunesse, je veux qu'elle m'explique qu'est-ce qui a été en action pour la briser comme ça.
- Jean-Christophe.
- Alors, moi, on a vu des choses.
- Nous, policiers, on était en première ligne.
- On nous a dit qu'on avait un travail, justement, qu'ont beaucoup de fonctionnaires.
- Première ligne, on a vu des choses inadaptées.
- On n'avait pas le droit de porter le masque.
- On nous a promis qu'il y avait des masques dans les entrepôts.
- C'était le plus gros mensonge d'État qui existait.
- Et les plages dynamiques, rappelez-vous, on ne pouvait pas...
- Non, mais c'est des choses...
- En fait, j'ai l'impression que des fois, on a servi de cobaye aussi.
- De test à grandeur nature dans le monde.
- Et surtout, c'est que nos gamins, ils n'ont pas eu de société, en gros, pendant 2-3 ans.
- Et après, aujourd'hui, on le voit, nous, dans la délinquance.
- Pourquoi tu dis 2-3 ans ? Parce qu'il y a eu plusieurs confinements.
- Et ça a traîné.
- Et on avait les masques.
- Il fallait se méfier des autres.
- Parce que la personne qui est en face de vous peut vous tuer, vous donner un virus.
- Je veux dire, tout ça.
- Et on le voit, il n'y a pas eu de...
- J'allais dire, de société.
- Et aujourd'hui, on voit que les enfants manquent d'empathie.
- Puisqu'ils sont capables de tuer pour un téléphone, etc.
- Et moi, je fais la relation, la corrélation, même le corollaire, avec, peut-être, justement, ce...
Transcription générée par IA