Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Bien s'entendre avec la Russie est une bonne chose, pas une mauvaise.
- Le nouveau président est une personne intelligente.
- Le Kremlin a pu contribuer à faire que Trump arrive à la Maison Blanche.
- Trump veut se débarrasser de la guerre. C'est une très mauvaise nouvelle pour l'Ukraine.
- J'obtiendrai cet accord en 24 heures.
- Avec Donald Trump, on ne peut rien exclure.
- Je leur promets le feu et la fureur.
- Il fait bouger les lignes selon la formule consacrée.
- Mais deux mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump est loin d'avoir mis fin à la guerre en Ukraine en 24 heures, comme il l'avait promis durant sa campagne.
- Alors parlons vrai. Est-ce que deux mois après l'arrivée de Trump à la Maison Blanche, les Américains sont encore des alliés fiables pour les Européens ? Et à cette question, deux mois après son arrivée à la Maison Blanche, Trump a-t-il vraiment bouleversé la géopolitique mondiale ? Vous dites oui à 89%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Avec notre invité, Olivier Piton, qui est avec nous, avocat à Paris et à Washington, ancien député suppléant des Français d'Amérique du Nord et auteur de livres sur la politique américaine.
- Merci d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
- On peut tout dire de Donald Trump, mais tous ceux qui étaient nombreux, qui allaient penser qu'il allait faire bouger les lignes, eh bien, avaient totalement raison.
- Qu'on constate que Trump soit le meilleur, ou le pire, ou parfois, alternativement, le meilleur ou le pire, eh bien, avait raison.
- Et je me mets modestement dans cette catégorie.
- Ce que je n'imaginais pas tout de même, c'est sur d'autres plans, le caractère totalement erratique de sa présidence.
- Mais pour l'Ukraine, on est obligé de considérer qu'il a fait bouger les lignes.
- Certes, il ne l'a pas fait en 24 heures, mais le monde, dans ce secteur précis, est un tout petit peu moins menaçant qu'il l'était avant qu'il n'y arrivât.
- Et donc, deuxième élément, heureusement que l'Europe s'en est mêlée, sinon on avait une paix très rapide, exclusivement aux conditions russes.
- Écoutez, pour une fois, je ne veux pas être d'accord avec Philippe Bilger, parce qu'il a fait bouger la situation en Ukraine.
- Je veux bien la situation avance, mais c'était facile à partir du moment où il a tout cédé à Vladimir.
- C'est pas compliqué de faire avancer les choses quand on concède tout à l'envahisseur.
- Donc, en effet, on marche vers une paix, mais tout le questionnement qui se mène en Europe et en France, c'est de savoir à quel prix on est en train de réaliser cette paix.
- Est-ce que c'est un prix qui est trop important et qui fait peser un risque sur la géopolitique mondiale à moyen terme, parce qu'on remet même en cause les principes de souveraineté territoriale et d'intégrité des frontières, ou est-ce que c'est une paix qui est négociée de manière pragmatique et efficace ? Moi, je ne suis pas encore tout à fait décidé, mais très franchement, je trouve que Trump a lâché l'Ukraine en race campagne et qu'il met le pied sur la joue d'un pays qui est déjà en grande difficulté, surtout quand je le vois dire qu'il a envie de s'approprier les ressources énergétiques de l'Ukraine.
- Je trouve ça vraiment scandaleux.
- Et pourtant, je ne suis vraiment pas un anti-Trump primaire.
- Sur les autres dossiers, on pourra en parler plus tard, mais sur la question israélienne, ça n'a pas non plus été très tonitruant.
- Leïga ? À titre personnel, je vais essayer d'avoir les propos les plus mesurés possibles, et j'avoue que j'ai du mal.
- On va en faire une camomille.
- Oui, je pense.
- Mais il va peut-être même falloir me les mettre en perfusion.
- Les sachets avec.
- Trump dépasse à mon sens non seulement l'entendement, mais les pires scénarios imaginables.
- Autant la première présidence de Trump, je n'étais pas un fan non plus sur un certain nombre de sujets, mais je trouvais qu'il y avait un traitement médiatique qui ne lui était pas toujours juste.
- C'est-à-dire que certaines des mesures pouvaient être défendues, d'accord, pas d'accord, peu...
Transcription générée par IA