Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Je suis à la tête d'un état qui est en situation de faillite sur le plan financier.
- L'argent ne fait pas le bonheur, mais on est tout de même bien content d'en avoir.
- Mes chers compatriotes, au moment où je m'exprime, des attaques terroristes d'une ampleur sans précédent sont en cours dans l'agglomération parisienne. C'est une horreur.
- On était heureux parce qu'on était ensemble. Comment on n'a plus oublié ça ? J'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts.
- Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard.
- Alors, heureux ? Mais voilà, j'habite en France, et la France, c'est pas tout ce qu'on dit.
- Êtes-vous heureux ? C'est la grande question du jour. La France qui dégringole de la 20e à la 33e place en deux ans au classement.
- Le classement onusien du bonheur déclaré par les habitants, classement dominé par les pays nordiques, avec la Finlande et indéboulonnable première place, bien sûr.
- Alors, par le vrai, est-ce que cette chute s'explique pour vous ? Et à cette question, êtes-vous heureux de vivre en France ? Vous dites non à 78%. Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Donc, j'ai envie de vous demander autour de cette table, est-ce que vous êtes heureux ? Philippe Higin, êtes-vous heureux ? Alors, vous nous demandez, vous nous interrogez, il faut qu'on sonde notre cœur.
- Ce qui est rare d'avoir à donner une pensée aussi intime sur un plateau, mais profondément pour aller très vite et au risque d'être sommaire.
- Moi, personnellement, intimement, je me sens heureux, même si je serais prêt à soutenir qu'on n'est jamais totalement heureux et qu'au fond, la quête du bonheur remplit une vie.
- Mais disons que je me sens très heureux dans le pays.
- Un pays qui est le nôtre, même s'il y en a d'autres que j'adore, dont la population parfois me plaît davantage.
- Quand je vais en Italie, je me sens presque mieux, ou en Espagne, que parfois avec certaines catégories de Français, et ils me le rendent bien, probablement.
- Et deuxième élément, ce qui peut altérer le bonheur personnel qu'on éprouve, c'est lorsqu'on est fondamentalement généreux et altruiste, c'est le sentiment que l'environnement, le pays qui vit à côté de nous, est malheureux, connaît des zones de misère et de désespoir.
- Et quand on est généreux et altruiste, ça peut détruire votre propre bonheur.
- Absolument.
- Gilles Boussingo ? Je dirais globalement que oui, moi aussi je suis heureux de vivre en France, parce que la France n'est pas le pire des pays, loin s'en faut.
- Mais il est clair que par rapport au pays que j'ai connu depuis mon enfance, la situation zégrade terriblement.
- Et qu'effectivement, le droit au bonheur dont parle Philippe, qui est d'ailleurs inscrit dans la constitution américaine, mais pas dans la constitution française, il est de plus en plus difficile à trouver.
- Et j'aurais tendance à dire, pour reprendre la bonne vieille phrase que j'adresse aux politiques, la bonne vieille phrase de Pompidou, arrêtez d'emmerder les Français.
- Oui, mais oui, parce que nous avons les meilleurs fromages, une filière bovine exceptionnelle, et qu'on s'en met plein les papilles, et que c'est un vrai bonheur.
- Ça c'est un argument.
- On a des paysages à couper le souffle.
- En France, on se baigne, on fait du ski, il y a une diversité phénoménale.
- Donc oui, mais la défection des politiques, la peur des politiques au pouvoir, l'anti-respect qui prend le dessus, les leaders politiques qui nous tirent vers le bas intellectuellement, tout ça, c'est le mais.
- Ça veut dire, je suis heureux en France, oui, mais encore combien de temps ? Ah voilà, c'est drôle.
- Le sujet fait réagir.
- Beaucoup d'appels au 0826-300-300.
- Et un heureux oui mais, c'est Mickaël. Bonsoir Mickaël.
- Bonsoir Mickaël, du Tarn.
- Bonsoir, bonsoir à tous.
- Alors, heureux oui mais ? Alors oui, je suis heureux en France. Moi j'ai 21 ans, je travaille, je suis parti à peu près de la classe moyenne.
- Donc je n'ai pas à me plaindre sur mon pouvoir d'achat.
- Mais par contre,...
Transcription générée par IA