Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Les gendarmes de la section de recherche de Marseille ont placé en garde à vue 4 membres de la famille Vedovini, les grands-parents et deux enfants du couple, dans le cadre de l'enquête sur la mort du petit Emile qui a disparu en juillet 2023 au Haut-Vernay.
- Ces gardes à vue interviennent après la découverte d'ossements appartenant à Emile en avril 2024 sans qu'aucune avancée significative n'ait été communiquée depuis.
- Les autorités n'ont pas précisé si ces gardes à vue sont liés à de nouveaux éléments ou à des informations préexistantes.
- Et on va donc faire le point sur cette enquête qui dure depuis maintenant 20 mois et qui, on va dire, interpelle la France entière.
- Est-ce que Philippe Bilger, alors on n'a jamais trouvé de coupable dans l'affaire du petit Grégory, est-ce que cette affaire, c'est pas un peu la nouvelle affaire du petit Grégory en espérant que là on trouve vraiment les coupables, le ou les coupables ? Oui, il y a des ressemblances.
- Vous avez raison Philippe, et il est évident qu'il y a des familles qui sont mises en cause.
- Mais je ne parviendrai pas à dire dans le peu de temps que nous avons les différences tout de même qu'on sent entre les deux affaires.
- Moi j'avoue que je m'y suis intéressé à trois moments précis et c'est pour ça que je suis très heureux de ce débat.
- Lorsqu'on se demande comment le petit a pu disparaître, deuxième phase, lorsqu'il est retrouvé avec les ossements et là avec la garde à vue.
- Pour le reste, j'ai comme tant de Français formulé des hypothèses et en me demandant comment il avait été possible que ce petit soit tué apparemment ou peut-être apprendra-t-on autre chose avec ces gardes à vue.
- Alors justement Jean-Michel Fauvargue, est-ce que cette mise en garde à vue nous dit que les gendarmes ont trouvé des indices qui indiquent un acte criminel ou pas ? Alors, c'est difficile de répondre parce que moi je ne suis pas l'enquêteur dans cette affaire-là mais s'ils ont été mis en garde à vue, c'est que les gendarmes ont des raisons de les mettre en garde à vue.
- Alors garde à vue, ça ne veut pas dire accusé d'entrer.
- Peut-être pour les confronter à des choses qu'ils ont trouvées.
- Peut-être aussi, il y a quatre gardes à vue, peut-être aussi pour les faire craquer séparément.
- La garde à vue, psychologiquement, c'est quelque chose de très important.
- C'est pour ça qu'à chaque fois qu'il y a un avocat, les policiers gueulent le fait de mettre quelqu'un en garde à vue et ça crée quand même une pression psychologique qui peut faire craquer.
- Mais si quelqu'un craque, à un certain moment, ce n'est pas le tout de craquer et de dire j'ai fait ci, j'ai fait ça mais il faut dire j'ai des éléments concrets, à tel endroit est enterré telle chose, à tel autre endroit j'ai planqué ça, etc.
- pour qu'ensuite on ne revienne pas sur les aveux.
- Moi, je ne peux pas vous dire aujourd'hui ce qui se passe.
- On en est là. Si les gendarmes les ont mis en garde à vue, c'est qu'il y a des raisons pour eux.
- C'est qu'ils recherchent un but particulier.
- Mais je note qu'ils sont en garde à vue auditionnés par les gendarmes.
- S'ils étaient accusés, ils seraient mis en examen et auditionnés par le juge d'instruction.
- Les enquêteurs n'auraient plus le droit de l'auditionner.
- Oui, mais je crois que je partage un peu l'avis de Philippe et de Jean-Michel.
- D'ailleurs, les réquisitions sont homicide volontaire et recel de cadavre.
- Donc ça va au laine, on part de haut.
- C'est grave.
- Et vous, au exprès ? Oui, et à même temps, ça met la pression.
- Est-ce que c'est un coup de bluff des gendarmes qui dit qu'on met la pression encore une fois ? Il faut savoir qu'au tout début de cette enquête, l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie a fait du boulot.
- 20 mois d'enquête, ce n'est pas rien.
- Des enquêteurs qui travaillent jour et nuit sur ce sujet-là pour essayer de trouver un indice...
Transcription générée par IA