Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- A un an des municipales, Jean-Charles Loé envisage de se représenter pour un troisième mandat à la tête de Loc-Malo.
- Cette commune de 950 habitants compte 9 femmes et 6 hommes au sein du conseil municipal.
- Mais en 2026, l'élu devra sûrement présenter une liste paritaire.
- Au mandat précédent, je m'étais fait le pari d'avoir la parité. J'ai eu du mal à avoir la parité, j'ai eu plus de femmes que d'hommes.
- Aujourd'hui, sur les 66 communes de moins de 1000 habitants du Morbihan, seuls 41,6% des conseillers municipaux sont des femmes.
- Conséquence de la parité, ils craignent de ne pas pouvoir constituer de liste.
- Les petites communes voteront comme les autres aux prochaines élections municipales.
- Le Parlement vient de généraliser le scrutin de liste paritaire.
- Alors parlons vrai, craignez-vous des candidatures fantômes qui, une fois élus, démissionneront ou ne feront rien ? Et à cette question, parité totale ou municipale ? Vous dites à 59% que c'est une mesure gadget, à 32% une mesure difficile à tenir et à 9% une bonne mesure.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Et notre invité, Muriel Fabre, est avec nous, secrétaire générale de l'Association des maires de France et maire de l'Ampère Time.
- J'espère que je le dis bien.
- C'est bien le barin.
- Bonsoir, merci.
- C'est meilleur que mon accent.
- Alors ça, il n'y a pas de retour. Excusez-moi.
- Merci, madame le maire, d'être avec nous aujourd'hui.
- Bilger, cette parité sur les listes.
- Alors, je n'ai jamais discuté l'égalité évidente sur le plan existentiel entre les hommes et les femmes.
- Je n'ai jamais été, et je vais être minoritaire probablement une nouvelle fois, je ne suis pas un fanatique de la parité.
- Je veux dire, à partir du moment où chacun est totalement libre de se déterminer.
- Mais je crois beaucoup plus à l'inventivité de la vie publique, à la richesse des natures, à la volonté des êtres.
- Certains sont intéressés par la vie municipale, d'autres non.
- Ça peut être des hommes, ça peut être des femmes.
- J'en ai assez de cette massue de la parité qui vient imposer à la vie publique des exigences que la nature, le hasard n'ont pas envie de créer.
- Mais on ne parle pas de hasard en politique, cher Philippe.
- Alors, pardon, mais moi, la parité, je suis 100% pour.
- Parce qu'on a vu, par expérience, on a vu que les femmes, la politique était faite par les hommes.
- Les clans étaient faits par les hommes.
- Les parlementaires étaient là, excuse-moi Virginie, mais à 80%, peut-être tout à l'heure je me suis trompé sur le nombre, mais 80% par des hommes.
- Les investitures dans les partis politiques étaient faites par des hommes.
- Et la parité aujourd'hui a permis aussi à des femmes de s'impliquer en politique.
- Et même si je pense que cette réforme est un peu gadget, je pense que la question de la parité est fondamentale pour une démocratie.
- Une démocratie vivante.
- Les femmes aujourd'hui s'investissent, les maires font des listes paritaires.
- Il y a autant d'hommes que de femmes, comme pour les parlementaires, comme pour les régionales.
- Et on voit des femmes se réaliser.
- Le risque, c'est effectivement des candidatures potiches qui se mettent sur les listes et qui partiront après.
- Mais en tout cas, pour la parité, crois-moi, avec l'ancienneté que nous avons politiquement, c'est une très belle chose pour notre démocratie.
- Virginie Calmes, qui a été élue locale à Bordeaux.
- Oui, première adjointe au maire de Bordeaux.
- Effectivement, au titre d'ailleurs de la parité.
- Puisque c'était bien un homme, une femme.
- Pour autant, moi, je ne suis pas d'accord avec toi, Christophe.
- Pourquoi ? Parce que là, il s'agit des petites communes.
- Et que notre enjeu collectif, ça va être de trouver des gens motivés.
- D'abord des maires.
- Exactement.
- Qui vont avoir envie de faire de la politique demain.
- Et plus on va rajouter des contraintes, et plus ça va être hyper compliqué.
- On entendait d'ailleurs ce témoignage où finalement, c'est l'inverse.
- Il y avait plus de femmes que d'hommes.
- En fait, ça va être compliqué de rajouter des contraintes.
- Dans des petites communes, où on va...
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