Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Bonjour Bruno Retailleau.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Trois priorités, la première, rétablir l'ordre.
- La deuxième, rétablir l'ordre.
- La troisième, rétablir l'ordre.
- Il faut lutter pied à pied, notamment sur tout ce qui constitue notre identité culturelle républicaine, la laïcité.
- Il faut être absolument intransigeant.
- Pourquoi est-ce que nous, on serait plus royalistes que le roi ? Moi, je suis pour ce rapport de force.
- Pendant des semaines, je me suis retrouvé seul, si j'ose dire, face aux menées algériennes.
- J'étais seul et ce comité intermédiaire a acté une ligne qui est celle de l'ensemble du gouvernement, c'est la riposte graduée.
- Le juge de paix, c'est les résultats, c'est tout.
- Bruno Retailleau dresse donc le bilan de ces six mois au ministère de l'Intérieur.
- Plus d'éloignement, contrôle aux frontières renforcées.
- Plus de 202% de cocaïne saisie.
- 12 attentats islamistes déjoués.
- Bilan sur fond de campagne interne, bien entendu, chez les LR.
- Alors, parlons vrai.
- Est-ce que pour vous, Bruno Retailleau est un des meilleurs ministres de l'Intérieur de la Ve République ? Et à cette question, six mois après son arrivée à Beauvau, le bilan de Retailleau est, vous dites, à 49% mauvais, à 37% demi-teinte et à 14% positif.
- Venez nous expliquer pourquoi, au 0826, 300-300.
- Philippe Bilger.
- Je...
- Vous pouviez dresser ce bilan.
- Je suis très heureux, ma chère Cécile, que, dans une rigolade générale et assez enthousiasmante, je trouve, vous ayez réussi à glisser deux sujets sérieux, tout de même.
- Et pour Bruno Retailleau...
- Au moins deux.
- Et pour Bruno Retailleau, je comprends les évaluations faites par nos auditeurs, mais je les discuterai.
- Parce que je continue à penser...
- Et que Bruno Retailleau est un très bon ministre de l'Intérieur et que, bien sûr, s'il n'a pas pu tout accomplir par rapport à ses engagements et par rapport à ce dont la France a besoin, c'est clair, sur le plan de la sécurité, du vivre-ensemble, des OQTF, même de certaines relations internationales, c'est tout simplement parce qu'il n'a pas la main, à partir du moment où on lui laisserait la main, dans son domaine de la sécurité et au-delà de cela, eh bien, il aurait des résultats.
- Donc, les auditeurs ne sont pas injustes.
- Ils constatent simplement que Bruno Retailleau n'a pas les résultats qu'il pourrait avoir si, en réalité, il avait la main.
- On ne peut pas lui reprocher de ne pas atteindre des objectifs que sa condition politique ne lui permet pas d'obtenir.
- L'ancien...
- Euh...
- Le flic d'élite que vous êtes, Bruno Pommard, qu'est-ce que vous pensez de Retailleau, un des grands ministres de l'Intérieur de la 5e ? Oui, il a...
- Et vraiment, il a la cote au milieu des policiers, parce qu'il y a une chose, Retailleau, par rapport à plein d'autres ministres, pas que de l'Intérieur, c'est qu'il a une ligne de conduite depuis qu'il est sénateur, depuis qu'il fait la politique, c'est toujours la même.
- Ça, on ne peut pas lui reprocher.
- Alors, certains vont se permettre de le traiter de facho, je ne sais quoi.
- Il ferait mieux de prendre le poste et de voir la difficulté que c'est que d'être ministre intérieur.
- Et puis, facho, c'est quand même vraiment l'insulte à deux balles.
- Vous me baserez l'expression, mais...
- Bien sûr, bien sûr, mais totalement.
- Et ce qui est intéressant, c'est qu'il met en place des dispositifs qui sont difficiles.
- Philippe l'a très bien dit.
- La loi, les règlements, etc., tout ça est compliqué.
- On l'a vu avec les OQTF.
- Attention au micro.
- Mais au moins, il garde sa ligne.
- Il y a trois points sur lesquels il est intransigeant, c'est régularisation automatique.
- Il faut arrêter.
- Mais c'est évident.
- Alors, on nous dit, oui, mais effectivement, si on ne permet pas de régulariser des étrangers, etc., le boulot va s'en ressentir.
- Mais on n'a pas dit qu'on interdit tout ça.
- C'est qu'on contrôle beaucoup mieux nos frontières.
- On n'a pas la nationalité systématiquement française parce qu'on vient dans le pays.
- Et ça aussi, c'est à la main des préfets.
- L'accueil se fait aussi par les préfets des départements qui ont une responsabilité.
- Et je pense qu'encore une fois,...
Transcription générée par IA