Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Je suis pour rien pour le cyclone, vous pouvez me le reprocher, c'est pas moi.
- Vous avez vécu quelque chose de terrible, tout le monde se bat et n'opposez pas les gens, n'opposez pas les gens.
- Si vous opposez les gens, on est foutus, parce que vous êtes contents d'être en France.
- Parce que si c'était pas la France, vous seriez des mille fois plus dans la mer, c'est la réalité.
- Voilà le Président de la République qui avait tenu ses propos.
- Alors sa visite aujourd'hui semble un petit peu plus calme, mais nous vous posons quand même la question sur le compte X de Sud Radio.
- L'appartenance de Mayotte à la France, c'est une chance pour Mayotte, la France, les deux ou pour personne ? Vous dites c'est une chance pour Mayotte à 36%, pour la France à 7%, pour les deux à 20% et pour personne à 37%.
- C'est une consultation, c'est sur le compte X de Sud Radio, ça n'engage que vous, mais si vous voulez faire inverser la tendance, n'hésitez pas.
- Emmanuel Macron a donc atterri ce matin à Mayotte, 4 mois après le passage du cyclone Shido.
- Sur place, la situation globale demeure chaotique.
- Le gouvernement assure avoir entamé la phase de reconstruction efficacement.
- Les élus locaux déplorent l'immobilisme de l'État français.
- Parlons vrai entre la crise migratoire orchestrée par le voisin comorien, les carences en eau, en infrastructure.
- En matière d'emploi, la France a-t-elle abandonné son département d'outre-mer ? Estelle Youssoupha est donc avec nous, députée Eliott de Mayotte.
- Madame la députée, on vous a écouté il y a de cela quelques secondes.
- Décor, j'aimerais juste vous confronter à l'ensemble de nos vrais voix, et peut-être Philippe Bilger qui va ouvrir la discussion.
- Bien sûr, d'abord pour moi, Mayotte, c'est la France.
- Il est clair que ce n'est pas cette tragédie à la suite du cyclone qui doit nous faire douter de cela.
- Ensuite, j'ai l'impression, au sujet de Mayotte, de voir ce qu'on voit trop souvent à la suite de tragédies de toute nature.
- Un premier mouvement...
- On réclame des aides matérielles et humaines d'urgence, d'urgence.
- Et de l'autre côté, on voit des victimes qui sont désespérées parce qu'elles nous disent « ça n'arrive pas », comme si le pouvoir politique ne tenait pas ses promesses.
- J'ai l'impression tout de même qu'il a commencé à les tenir, mais qu'évidemment, face à une situation qui semble continuer à se dégrader, notre madame la députée va nous dire ce qu'il en est.
- Oui, alors, situation Estelle Youssoupha, merci encore une fois d'être avec nous.
- Vous avez bien sûr croisé le président de la République aujourd'hui.
- Oui, j'ai accompagné le président de la République lors de sa visite, que j'ai préparée avec lui lors de réunion.
- Il me semble important de souligner quand même, dans votre présentation, que je ne comprends pas bien que l'on puisse dire est-ce que Mayotte est une chance pour la France et la France est une chance pour Mayotte.
- Mayotte fait la France.
- Ah ben ça, ça ne souffre aucune contestation, ça c'est évident.
- Non, parce que je ne sais pas si vous posez la question de est-ce que l'Alsace est une chance pour la France, est-ce que la Corse est une chance pour la France.
- Ah ben si, si, si, on la poserait bien sûr.
- La Creusotie pour la Bretagne ? Ben non, mais vous ne la posez pas.
- Bien sûr, si la question se pose.
- Vous la posez pour Mayotte et vous posez la question pour Mayotte.
- Et donc, là-dessus, moi je pense que cette insécurité statutaire qui est, comment dire, qui est le fruit de ses impôts, c'est quand même inadmissible que ce soit repris.
- Et le fait que le Président de la République et le Président...
- ...de la sécurité territoriale soient questionnés et que vous repreniez cette question, c'est très violent pour nous.
- Alors, écoutez bien, je reprends juste les propos du Président de la République qui dit que c'était une chance pour.
- Donc vous savez que pour toute émission, il y a des interlocations qui marquent.
- J'ai voulu solliciter bien sûr le...
Transcription générée par IA