Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Absolument, le gouvernement va-t-il remettre en cause l'abattement de 10% dont bénéficient les retraités aujourd'hui ? La ministre du Travail, Catherine Vautrin, qui était ce matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, l'invité politique à 8h30, n'a pas fermé la porte à ce sujet.
- La ministre constate que le modèle social repose uniquement sur les actifs.
- Alors parlons vrai, est-ce que les retraités doivent participer à l'effort pour les finances publiques ? A cette question, faut-il supprimer les 10% d'abattement fiscal pour les retraités ? Vous dites non à 84% et ça vaut énormément, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Allez, on va en parler avec nos vraies voix.
- Faut-il supprimer ces 10% d'abattement sur les retraites ? En ce qui me concerne, je voudrais qu'on ne supprime pas.
- Si on y touche, est-ce que vous descendez dans la rue, Philippe Bichère ? Non, pas du tout.
- Il a une grosse retraite.
- Je ne suis descendu dans la rue qu'une fois dans ma vie.
- Alors je n'y reviens pas.
- Je n'y reviendrai pas pour cet abattement.
- Mais je peux comprendre la réaction de combien ? 84% des auditeurs de Sud Radio qui ont l'impression que le gouvernement cherche désespérément à avoir de l'argent au point de proposer des pistes qui sont apparemment plausibles pour porter atteinte aux revenus des retraités.
- Mais pour Philippe Bichère, ce n'est pas grand-chose en fait s'il les perd.
- Mais pour moi, pour mon niveau de retraite, oui, c'est quand même...
- J'ai 2 300 euros de retraite, ce qui est une très belle retraite de la police.
- 2 300 euros.
- Bon.
- Mais je trouve, c'est encore une fois, taper sur les mêmes.
- On tape toujours sur ces classes intermédiaires qui même s'approvisent de plus en plus.
- Et je trouve ça scandaleux.
- Il y a tellement d'économies à faire avec les comités théodules et tout.
- On pourrait en parler pendant une demi-heure si vous voulez.
- Donc là, il y a des...
- Mais visiblement, on n'y touche pas.
- Bernard.
- Alors moi, contrairement à notre témoin de la CGT qui interviendra tout à l'heure, moi, je suis un élu patronal.
- Et vous savez que le patronat...
- a dit qu'il voyait cette suppression d'un bon oeil.
- Donc effectivement, récupérer 5 millions d'euros...
- 5 milliards d'euros.
- Ça permet d'avoir un débat.
- Mais je suis extrêmement choqué que ça puisse toucher les retraités, les plus modestes.
- C'est pour ça que j'attends avec attention à quelle hauteur le curseur sera mis.
- Sera posé.
- Alors justement, peut-être que vous allez rejoindre finalement...
- Vous n'allez pas être très loin.
- Il y a le catico.
- Secrétaire général de l'Union confédérale...
- des retraités CGT.
- Catico, pour vous, à la CGT, qui défendez donc les retraités, vous aussi, le débat, ça sera sur à quelle hauteur, éventuellement, le gouvernement mettra cette suppression de l'abattement de 10%, le niveau des pensions de retraite ? Ou il ne faut pas toucher du tout à ces 10% quoi qu'il arrive ? Non, non, non.
- Pour nous, CGT, il n'y a pas une question de curseur.
- Parce que pour vous, si vous voulez, les retraités qu'on pourrait considérer aisées, encore faut-il savoir, eux, comment ils l'interprètent.
- Et pour nous, ce sont des salariés d'abord.
- Et à partir du moment où ce sont des salariés, ça peut être des cadres qui ont certainement une retraite.
- Catico, on vous entend assez mal.
- Alors ce qu'on va faire, c'est qu'on va essayer de vous positionner dans un endroit...
- visiblement dans la rue, pour qu'on puisse vous entendre.
- Et depuis Limoges, on a retrouvé Benoît aussi, notre auditeur du jour.
- Et Benoît, vous parliez tout à l'heure, dans votre coup de gueule, l'auditeur mécontent des petites phrases qui pouvaient être lancées comme ça par les personnalités politiques, notamment sur les Français qui ne travailleraient pas assez.
- Est-ce que vous pensez que cet abattement de 10% peut être supprimé pour les retraités, ou certains retraités aisés, comme on les appelle ? Écoutez...
- Moi, je pense...
- Alors clairement, je ne pense pas qu'ils le fassent, parce que les retraités sont quand même principalement des électeurs.
- Donc on va essayer de...
- Je pense...
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