Retranscription des premières minutes :
- Je ne peux même pas dire les vraies voix.
- Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Il faut que chacun puisse trouver sa place au sein de la représentation nationale, à proportion des votes qu'il a reçus.
- La proportionnelle est en application dans de très nombreuses démocraties européennes.
- Vous savez que la proportionnelle, moi je l'avais défendue, donc je suis plutôt favorable.
- Elle permet une représentation de la diversité des opinions et favorise donc l'émergence de nouvelles thématiques dans le débat public.
- Je pense que c'est une bonne chose.
- Et la proportionnelle qui refait donc surface dans les projets du gouvernement.
- À partir de mercredi, François Bayrou entame une série de consultations pour réformer le mode du scrutin des législatives.
- Il recevra successivement les représentants des partis pour sonder leur position.
- Alors parlons vrai, quelle proportionnelle souhaiteriez-vous ? Puisque vous la voulez à 77%.
- La proportionnelle intégrale ou la proportionnelle comme aux européennes à 5% nationale ou comme en 86% départementale ? Venez nous donner votre avis au 0826 313.
- Philippe, le retour de la proportionnelle.
- Avant de discuter des modalités précises de la proportionnelle, on a le droit de se questionner sur le changement de régime électoral.
- Moi je trouve que la composition actuelle de l'Assemblée, me semble-t-il, n'est pas radicalement différente de celle que la proportionnelle aurait pu, une vraie proportionnelle aurait pu créer.
- Mais une fois que j'ai dit ça, peut-être contre les tenants d'un gaullisme orthodoxe qui ne cesse de dire que la proportionnelle serait une dévastation démocratique et une impossibilité de gouverner, moi je trouve qu'elle aurait un intérêt, deux intérêts.
- D'abord parce que peut-être obligerait-elle, dans la mesure où elle serait institutionnalisée, à un dialogue à l'Assemblée nationale, plus apaisé, plus démocratique, comme celui qui existe au vrai voir, par exemple.
- Et deuxième argument, c'est que je trouve qu'une vraie proportionnelle donnerait la certitude aux citoyens que le pays réel serait concrètement, authentiquement représenté dans l'enceinte parlementaire.
- C'est deux avantages qui me semblent justifier que le Premier ministre fasse mieux que de proposer une réflexion.
- Moi j'aimerais qu'il mette en œuvre, s'il le pouvait, cette réflexion.
- François de Gouin.
- Alors les grandes envolées lyriques de François Bayrou, il faut voir toujours les intérêts de François Bayrou.
- François Bayrou, il pense toujours au modem, il pense toujours à la présidentielle de 2027 à laquelle il n'a pas renoncé.
- Il pense toujours à faire passer ça en septembre.
- Il s'apprête à sauter sur le budget de 2026 pour pouvoir assurer sa réélection à Pau, dès le premier tour.
- Mais aussi, on ne va pas faire comme si François Bayrou, c'était le type chimiquement pur qui, d'un seul coup, se met à réfléchir.
- Le régime, je n'en suis pas certaine, je ne sais pas.
- C'est-à-dire, comment est-ce qu'on l'a fait ? On l'a fait intégral, regardez ce que ça a donné.
- C'est la question que j'ai posée, parce qu'il y a dix proportionnels.
- Ce qu'on l'a fait comme en Italie, qui est très bien, c'est par circonscription.
- Il y en a qui sont à la proportionnelle d'autres au scrutin direct.
- C'est ce que veut Mme Brune-Pivet.
- Ou un scrutin mixte comme en Allemagne.
- Un scrutin mixte comme en Italie.
- Dans les départements de moins de onze députés.
- Écoutez, ça n'est pas si mal, parce que ça veut dire aussi que tout le monde est représenté.
- Et que, ce que dit Philippe est très intéressant, tout le monde est obligé de s'entendre.
- Georgia Meloni met de l'eau dans son vin.
- Je vous rappelle que dimanche, elle a reconnu que le fascisme était antidémocratique. C'est la première fois qu'elle le fait.
- Elle met de l'eau dans son vin, parce qu'elle a ce système qui oblige à équilibrer les pouvoirs.
- Et après tout, écoutez, c'est pas si mal.
- Plusieurs remarques.
- Moi, j'étais plutôt favorable à la proportionnelle.
- Mais à une autre époque.
- C'est-à-dire qu'il faut se rendre compte d'où nous sommes aujourd'hui.
- C'est-à-dire que je regrette, au fond, qu'on n'ait pas eu...
- Vous étiez favorable sur la Troisième République.
- Non, non, non. Je parle à un moment donné où on avait des blocs qui étaient plus clairs.
- Avec un bloc...
Transcription générée par IA