Retranscription des premières minutes du podcast :
- On en débat avec nos deux invités qu'on accueille avec plaisir sur Sud Radio. Eleonore Carroix, bonjour.
- Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes députée Ensemble pour la République des Français établie hors de France.
- Nous sommes également en direct sur Sud Radio avec Guilhem Carayon. Bonjour. Bonjour Jean-Marie.
- Vous êtes vice-président de l'UDR, le parti tout récemment fondé par Éric Ciotti. Je précise que vous étiez d'ailleurs il y a peu le président des Jeunes Républicains. Vous avez vous aussi quitté le parti en début de semaine, actant vos désaccords avec la ligne politique de ce parti qui soutient le gouvernement de Michel Barnier. Michel Barnier qui s'exprime ce matin dans les pages de nos confrères du journal de Saône-et-Loire et qui tente de rassurer. Alors pas tout le monde, mais au moins la France qui travaille. Je le cite.
- « J'ai dit et je le répète, je protégerai de toute augmentation fiscale ceux qui travaillent et qui produisent. En revanche, il peut y avoir une contribution exceptionnelle et temporaire. » Pour ceux qui peuvent contribuer. En d'autres termes, si je comprends bien ce que dit le Premier ministre et Léonore Caroy, ce sont les retraités qui vont payer.
- Je ne le sais pas. Et personne ne le sait encore. Nous le saurons le 1er octobre, j'espère, lors de sa déclaration de politique générale.
- Mais je pense que de rassurer sur le fait de ne pas avoir d'augmentation d'impôts sur ces Français qui travaillent et qui payent déjà énormément d'impôts...
- Ça veut dire que ce sont les autres qui vont payer ? Je pense qu'il va falloir trouver des économies déjà.
- Parce qu'il va falloir établir un budget cohérent et respecter nos obligations. Et donc des économies et vraisemblablement des augmentations d'impôts.
- Alors pas forcément les retraités. Peut-être aussi les entreprises. Peut-être ceux qui le peuvent. Il l'expliquera. Et nous sommes en tout cas très attentifs à ce qu'il dira le 1er octobre.
- Il y a en tout cas une situation économique qui est difficile, une situation budgétaire notamment, puisque le ministre du Budget l'a annoncé cette semaine.
- Finalement, le déficit public pourrait dépasser carrément les 6 %. C'est pas ce qui était prévu, Guilhem Carayon ? Oui, c'est largement au-dessus de ce qui était prévu.
- Par l'ancien ministre de l'Économie Bruno Le Maire, l'enjeu pour nous, c'est d'abord de baisser les dépenses de l'État, qui sont aujourd'hui beaucoup trop importantes.
- On vit au-dessus de notre train de vie. Et moi, je crois que la priorité, ça doit être cette baisse des dépenses et pas l'augmentation des recettes à travers l'augmentation des impôts, qui sont déjà les plus importants. On a un taux de prélèvement obligatoire qui est à 48 % par rapport au PIB. C'est un record dans l'Union européenne.
- Donc nous, ce qu'on dit, avec Éric Suetti, avec le groupe UDR et nos alliés du Rassemblement national, c'est que l'augmentation...
- Ils disent pas que vous faites la même chose au RN, mais on va y...
Transcription générée par IA