Retranscription des premières minutes du podcast :
- Avec un tout premier obstacle, une motion de censure déposée par le Parti socialiste contre le gouvernement de Michel Barnier.
- On va en discuter évidemment avec nos invités qu'on est ravis d'accueillir sur Sud Radio.
- Chloé Rydel, bonjour. Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio, députée européenne du groupe Socialiste et Démocratie.
- Vous êtes aussi porte-parole du Parti socialiste.
- Nous sommes également avec un représentant de la majorité, Sylvain Berrios.
- Bonjour. Bonjour.
- Bienvenue également sur Sud Radio, députée du Val-de-Marne apparentée au Parti Horizon.
- Vous êtes vice-présidente de ce groupe.
- Bon, j'ai dit la majorité. On verra si majorité de non-censure, il y a.
- En tout cas, ça, c'est ce qu'on verra cette semaine.
- Cette motion de censure déposée illico presto par le Parti socialiste.
- Pourquoi ? Parce qu'il fallait nommer absolument Lucie Casté à Matignon et pas Michel Barnier, Chloé Rydel ? Cette motion de censure, elle était annoncée. C'est un point de principe démocratique.
- C'est de dire que le résultat des urnes n'a pas été respecté parce que, oui, la gauche était...
- La coalition arrivée en tête, elle ne gouverne pas.
- LR a fait autour de 5% aux élections législatives.
- Ils obtiennent le poste de Premier ministre.
- Et enfin, le gouvernement de Michel Barnier est formé avec l'approbation du Rassemblement national contre l'esprit du Front républicain.
- Donc pour toutes ces raisons, on estime qu'Emmanuel Macron a trahi le vote des électeurs des législatives, a refusé l'alternance, alors même que par trois fois de suite, les électeurs avaient quand même demandé cette alternance vis-à-vis de la politique menée depuis 7 ans.
- Donc nous présentons la censure et nous considérons que c'est le seul geste démocratique à faire face au gouvernement de Michel Barnier.
- Et puis on en parlera sans doute. Il y a aussi des inquiétudes sur le fond de la politique annoncée.
- On va parler des différentes prises d'opposition des différents ministres.
- Juste un mot d'abord de précision. Vous dites « Emmanuel Macron a refusé l'alternance ».
- Ça veut dire que pour vous, il n'y a pas de différence entre un gouvernement Barnier avec des ministres les Républicains au placé et les gouvernements macronistes qui l'ont précédé ? En tout cas, il n'y a pas vraiment de différence pour l'instant sur la politique économique, sur l'orientation générale des choses.
- Peut-être même qu'il y a une aggravation quand on voit le ministre de l'Intérieur, par exemple, Bruno Rottag.
- On va en reparler.
- On en vient presque à regretter Gérald Darmanin par moment. Mais pour vous dire pire...
- C'est donc qu'il y a bien eu une forme d'alternance. Si vous arrivez à regretter Gérald Darmanin...
- Dans l'aggravation, mais pas en tout cas une alternance que nous, nous souhaitions vers la gauche.
- En tout cas, c'est vrai que c'est pas un virage à gauche, a priori.
- Oui, c'est pas d'alternance que le PS souhaitait. Mais c'en est une néanmoins.
- Je pense pas qu'Emmanuel Macron considère que Michel Barnier est issu de son camp.
- C'est un exercice de style, cette censure. Donc...
Transcription générée par IA